mardi 28 juillet 2015
Élucubrations autour d'un verre ? vert ?
Si le rire est un réflexe il ne résulte que d'une situation comique et d'humour entre amis ou bien dans un spectacle. Dans ce blog je loue mes amis artistes, il en était un que j'avais jusqu'alors caché... et cette fois il s'agit d'un artiste plein d'humour... À vous de juger en cliquant sur le lien "Allez les verts" sous la photo.
jeudi 23 juillet 2015
L'apnée du présent
Les gens côtoient la mort quotidiennement, mais qui a tenu dans ses bras un mourant ? Les fortes émotions s'égrènent autour de souffrance, culpabilité, chagrin, abandon... délivrance.
Pourtant si entre expiration et inspiration la mort n'était qu'une apnée du présent ?
Pourtant si entre expiration et inspiration la mort n'était qu'une apnée du présent ?
L’apnée du présent
Dans un couloir glacial et délaissé
S’abimaient deux âmes effacées
Perdus dans la nuit, éperdus d’amour
L’ultime étreinte estompait tout recours
Dans ce couloir d’hôpital délaissé
Un murmure unissait ces oppressés
- J’implore pour toi la sérénité
- Libre poussière est ce bien
mérité ?
- Qui te ronge ne peut toucher la fleur
- Sans toi je ne puis survivre au bonheur
- Nous avons tant discuté de Zénon :
L’Être « uni-vers » ne disparaît
pas. – Non !
- S’il te plait, demeure encore avec moi.
- Tantôt mon cœur… Merci pour tes émois…
Lugubre fin ces doigts enlacés gourds
La mort sûre acheva leur bref discours
samedi 18 juillet 2015
L'imparfait du subcontinent
La réalité humaine est souvent si difficile à comprendre... Ces vers pour l'uni-vers.
L’imparfait du subcontinent
Fallait-il que j’arguasse
Du pays de l’ivoire
Sans vouloir rien y voir
Que crevasses et carcasses ?
Peu m’en chaut ! Le soleil poindra.
Les fols brairont dans de beaux draps.
Eut-il fallu que je conclusse
Au pays du virus
Par de vils orémus
Au mortel consensus ?
Peu m’en chaut ! Le soleil poindra.
Il messied d’ôter le sparadrap.
Je doutais que je décelasse
Tous les appétits voraces
Aussi que je craignisse
Les mamas immolatrices
Peu m’en chaut ! Le soleil poindra.
La vérité éclora quand il faudra
Que je crusse ou que je crûsse
En une foi faisant chorus
Faudrait-il aussi que je payasse
L’aide de vulgaires payasses ?
Peu m’en chaut ! Le soleil poindra.
Justice fichue fera madras
Car c’est ce que j’ouïssais
Lorsque d’autres jouissaient
Et qu’importe que je plusse
À vaincre
Ou encore que je pusse
Convaincre
De sauver le berceau des hommes
Si souvent spolié par des gnomes
Peu m’en chaut. Le soleil poindra.
L'ardent continent prévaudra.
samedi 11 juillet 2015
Au nom de Vénus
Quelques belles photos transmises par des amis de coeur m'ont inspirées ces rimes.
La beauté de Vénus
Ô
toi le prophète
L’envoyé de l’Un mais de sa foi le nervi
Tu n’es plus que prière
Quand Attila le Hun d’amour inassouvi
A éteint le flambeau
Du cuivre de Vénus
Ô toi le squelette
Confident d’acacia et charpente de vie
Tu n’es plus que calcaire
Qui pour une trace d’aubépine, asservi
Attend dans le tombeau
L’étoile de Vénus
Ô toi le poète
Guidé par Spartacus sur la voie de survie
Tu n’es plus qu’arbitraire
Assurant par la rime en passion, poursuivi
Qu’il n’est rien de plus beau
Qu’un sabot de Vénus
jeudi 9 juillet 2015
In fine
Un nouveau sonnet accompagné de sa plume; ils figureront dans le recueil "Émois, plumes et rimes".
In Fine
Ô vénale vestale incubée d’infini
Ta nature efficiente au fécondant péché
Taraudé par la mort, le sommeil et l’oubli
Que nous as-tu transmis à travers la psyché ?
Quand les fluides obligés tant aqueux que sanguins
Putréfiant notre corps par sclérose et déclin
Occulteront l’esprit
de liberté possible,
Sur l’entrave du cœur, n’auront d’action nuisible
Imprégnée par la foi, imbibée de croyance
L’espérance offre à l’âme aussi faible soit-elle
La seule issue possible au chemin des mortels
Ce n’est point le néant, ni vile apocalypse
Car l’aboutissement à la fin de l’éclipse
Fait vérité du beau, l’éternelle élégance.
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