jeudi 26 février 2015

Rencontre magique (suite)

Suite à l'article sur la rencontre magique du 11/02/2015 voici enfin la vidéo démontrant la synergie artistique d'une rencontre éphémère de deux musiciens. Cette rencontre inopinée "Chez Bob", en Camargue l'un des fiefs de la musique gitane, met en évidence une grande complicité entre le talentueux Manero et mon ami Angelo. Cliquez sur le lien ci dessous pour la visionner.

Manero et Angelo


mercredi 25 février 2015

Illustrations

Quelques "plumes" de mon roman

Les princes de bast

Voici les gravures annoncées. Il s'agit de quelques unes des illustrations relatives à mon premier roman " LES PRINCES DE BAST " qui reste en attente d'édition. Un avant-goût imagé d'une glorieuse histoire en 5 tomes, qui se déroule durant la Révolution Française.







dimanche 22 février 2015

Louise

Du soleil, du soleil encore !

La vie apprend à tirer profit de la douleur...




Rayon de soleil

Là, j’aimerais courir, mais je ne le peux plus.
Je maudis ces vieux os qui n’ont plus de jouvence.
Las, je voudrais dormir, mais non pas en reclus
De vieillesse, insomniaque en sa désespérance.

Là, je te vois grandir, de rosée juvénile.
Je loue l’énergie vitale, amour velouté.
Las, je te vois dormir, dans mon âme sénile,
Inconsciente, fragile et nimbée de beauté.

Ton passage en la vie était inéluctable
Comme un rai de lumière en ton cœur charitable
Tsunami d’amour, tu expurges ma passion.

De la Pâque en jachère, Vénus redoutable
De conscience éveillée dans un corps délectable
Soit étoile d'azur éclair de transmission.

Louise, ma petite-fille


lundi 16 février 2015

Lily

La coupe n'était pas pleine...

En exergue de mon roman À l'ombre du Silence j'avais écrit :
"À celles qui ont chevillé mon âme : Ded et Lily".
Ded était ma mère, partie très jeune en 1983 d'une longue maladie, Lily était sa soeur, devenue la marraine de mon fils Jean-Christophe.
Lily vient de nous quitter brutalement, elle aussi, un jour après mon père et mon ami Robert. Je n'essaye même plus de chercher à freiner cette accélération du temps.
Pour mon fils et pour moi j'ai écrit cette nuit cette villanelle, que je dédie à notre chère Lily.



Lily

Lily a tant de tendresse
Lorsqu’elle m’a souri marmot
J’ai pu enfouir ma tristesse.

Remembré de ses caresses
Du cœur j’en ai fait magot
Lily a tant de tendresse.

Voilà toute ma richesse
Mettant l’émoi en lingots
J’ai pu enfouir ma tristesse.

Je suis empreint d’une ivresse
Qui berce le matelot
Lily a tant de tendresse.

J’ai ainsi trouvé sagesse
Quant au fond de mon ballot
J’ai pu enfouir ma tristesse.

Depuis je l’ai fait princesse
Devenant son Lancelot,
J’ai pu enfouir ma tristesse
Lily a tant de tendresse.



Titi et Lily

dimanche 15 février 2015

L'arcane "sans nom"

Le poème du jour

Ainsi va la vie : de bons mais aussi de douloureux moments



Camarde Camarade

Ne pouvant éviter de croiser son chemin,
La cruelle ennemie nous prend souvent de court
A passer l'arme à gauche insiste sans recours
Et frappe la famille au tragique destin.

La faux de la mort rompt en un prompt tour de main
Au-delà l'au-delà, les attraits du parcours.
Elle ferme les yeux de la vie, de l'amour,
Puis loue le souvenir, comme ultime dédain.

Après l'effondrement, sous l'étendard en berne,
La camarde cruelle soutient des balivernes
Qui réchauffe les cœurs du récit des vivants.

Patiente à nos côtés, beaucoup moins redoutable,
Imposant le silence, dont on est redevable
Devenue notre amie, elle attend le suivant.


Suite aux interrogations attentives de mes lecteurs quant à ce poème, voici quelques précisions.
Je l'avais écrit début 2014 suite au départ douloureux de mon grand ami Patrick. La rude disparition de mon père ce 14 février ainsi que celle de Robert, un cher compagnon de jeunesse, portant le même prénom que lui et foudroyé le même jour, m'ont conduit à cette publication.


Patrick

Le soleil en Camargue
Papy Robert
Robert



mercredi 11 février 2015

Une si belle région

Cette Ode pour une si belle région

Ce poème est dédié au trio d'amis chers qu'ils soient camarguais d'origine ou de coeur, dont je publie la photo ci-dessous.



Ô Camargue

Le mistral en vive estocade
Vante sa sauvage élégance
En comblant d’une régalade
Mon adolescente espérance.
Empreint du boulevard des Lices
Du Vaccarès et des Iris
Ma belle et sauvage Camargue
Étangs, lagunes à l’infini
Toute dédiée au sel et riz,
D’être ton galant, je me targue.

Des Marécages, en promenade
Dans les dunes et saladelles,
Des senteurs, j’aime tes manades,
Et des Saintes la citadelle.
Le Rhône rompt parfois ses digues
Chagrin, je crains pour ta garrigue.
Au calme et paix du beau delta
La ville antique pétrifiée
Romaine Arles au glorieux passé
S’égaille aux férias et fiestas.

Hymne à l’élevage et au chant,
Taureaux, chevaux et flamants roses,
Rêveries au soleil couchant,
Rémission de la sinistrose
Par sauniers, gypsies, manadiers,
Éther qu’on ne peut parodier,
Ô Camargue que n’es-tu née
Dans le Cœur de chaque être humain
D’un pur éclat adamantin
Pour éclairer leur destinée?

Le Mistral en vive estocade
Mène à Dédé, Sonia, Mario
Jusqu’à Philippe au scénario
Inexhaustible en promenades,
Ferrade, abrivade et manades.

Quel trio ? Dédé, Sonia et Philippe