lundi 27 avril 2020

La Grande Amie

On en à tous une...




La grande amie


Aussi loin que je vous souvienne
Mon cœur brûlant de mélancolie
Mon regard rivé les persiennes
S’imagine une abeille butinant l’ancolie.

Je l’avais ainsi nommée ma jolie damoiselle
J’escomptais saisir et ravir son baiser
Elle me plaisait comme un papillon avec ses envolées belles
Mais comment l’accoster avec mon esquif mal aisé ?

Elle était devenue ma grande amie pour la vie
Je n’avais pas anticipé qu’elle ait pu disparaitre de ma vue
Elle habillait mon espace, elle sublimait d’amour tout imprévu
Je n’avais pas vu que les larmes, le malheur, allaient baliser ma survie.









vendredi 24 avril 2020

A mes chers amis

 Ils me sont si chers...




A mes chers amis


Par qui commencer ?
Par ceux qui sont humanistes
Par ceux qui sont si nombreux ?
D’abord par mes muses
Adolescentes, femmes mûres, amies sûres
Ensuite viendront les hommes
Hétéros ou homos
Ils sont déjà très nombreux !
Alors par différences de couleur
Noires, jaunes, blancs, que du bonheur !
On va aussi penser à leurs cœurs
Transcendants si je les connais par cœur.
J’ai énuméré mille prénoms
Beaucoup trop long !
Finalement ils forment ma famille
Ils constituent ma muraille de Chine
Toutes les gouttes de mon sang ;
Tous parents !





mardi 21 avril 2020

Balade de l'AVC

Bonjour pour la quotidienne balade de l'AVC... (Voir la vidéo en cliquant sur ICI sous la photo)



Vidéo ----------------------------------------->>>>>>>>>>   ICI

dimanche 19 avril 2020

Ode à l'Homme

On peut toujours rêver...



Ode à l’Homme


Nous savons
Que des siècles nous contemplent
Entre misère et félicité
Pour notre propre horizon.
Aujourd’hui sur fond de prières
A la basilique Saint-Pierre
A Notre-Dame qui sauvé ses pierres
Et encore à Sainte-Sophie
L’homme crie sa misère.
Véritables hymnes d’amour
Au Tag Mahal
Ou sur le pont des soupirs
Le poison à un goût de velours.
Inoubliables passés
Sur la muraille de Chine
Ou du haut des pyramides
De Machu Picchu à Chichen Itza
Des vestiges humains terrassés
Rappellent que l’homme a su courber l’échine
Devant l’adversité.
Souvenirs douloureux
Du mur des lamentations
Jusqu’au mémorial du onze septembre
La victoire des hommes va toujours de l’avant
Face à leur virale condamnation.
Finalement sur un fond musical
De l’opéra du Sydney à l’opéra Garnier
L’Homme passera inéluctablement
Sous tous les arcs de Triomphe.



mercredi 15 avril 2020

Aller-retour

Un début d'Alzeheimer...




Aller-retour


Auprès d’un feu de bois
J’ai déclaré ma flamme
A toi qui d’un émoi
A recueilli mon âme

Après la vie sur moi
J’ai reconnu la femme
Cette biche aux abois
A l’amour oriflamme

Si prêt d’aimer ta loi
J’ai abdiqué mes lames
Et retrouver la foi
Pour l’amour du Sésame.




vendredi 10 avril 2020

La trève

A toujours vivre dans nos rêves...



La trêve


Fantasme dérivant au gré de ma cervelle
De spasmes déroutant qui assaillent mon cœur
Que n’ai-je du passé usé des demoiselles
Cherchant à picorer les miettes du bonheur ?

Chimères de vertiges procurés par icelles
Aux frasques avérées qui obsèdent mes heures
Que puis-je du présent offrir à l’hirondelle
Tenant à festoyer pour trouver le malheur ?

Orgasme agonisant au gré de l’atmosphère
De frissons de bonheur aux sévices du fer
Je réclame justice pour caresser le Graal

Ephémère jouissance aux délices d’enfer
Tes relents d’espérance aux délires amers
N’offrent d’armistice pour sauver l’animal.