samedi 18 juillet 2015

L'imparfait du subcontinent

La réalité humaine est souvent si difficile à comprendre... Ces vers pour l'uni-vers.


L’imparfait du subcontinent

Fallait-il que j’arguasse
Du pays de l’ivoire
Sans vouloir rien y voir
Que crevasses et carcasses ?
Peu m’en chaut ! Le soleil poindra.
Les fols brairont dans de beaux draps.

Eut-il fallu que je conclusse
Au pays du virus
Par de vils orémus
Au mortel consensus ?
Peu m’en chaut ! Le soleil poindra.
Il messied d’ôter le sparadrap.

Je doutais que je décelasse
Tous les appétits voraces
Aussi que je craignisse
Les mamas immolatrices
Peu m’en chaut ! Le soleil poindra.
La vérité éclora quand il faudra

Que je crusse ou que je crûsse
En une foi faisant chorus
Faudrait-il aussi que je payasse
L’aide de vulgaires payasses ?
Peu m’en chaut ! Le soleil poindra.
Justice fichue fera madras

Car c’est ce que j’ouïssais
Lorsque d’autres jouissaient
Et qu’importe que je plusse
À vaincre
Ou encore que je pusse
Convaincre
De sauver le berceau des hommes
Si souvent spolié par des gnomes
Peu m’en chaut. Le soleil poindra.
L'ardent continent prévaudra.

2 commentaires:

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