dimanche 29 mars 2020

Printanière glissade

Quelque soit les aléas, à toute saison, on peut parler de la vie.





Printanière glissade


La feuille virevolte aux soufflements du vent
Rouge et jaune de mise, comme parure soumise
Aux tourments vivants de l’automne devant
Son invincible décroissance à l’arrivée promise.

L’arbre  se redresse à l’ivresse de l’averse
Libre enraciné de force jusqu’au ciel montant
Anesthésiant sa sève pour les rêves d’une adresse
Qui engendrera la vie en mémorisant le temps.

La tige croit, ondoie aux imposés de la rosée
Humble et souple d‘effort, mais colonne primordiale
Supportant l’existence de tous ces sens improvisés
Pour la renaissance du merveilleux chemin végétal.





mercredi 25 mars 2020

Voyage spirituel

Ma muse en vadrouille...
(Illustration des " Princes de bast " - Il s'agit en fait de mon premier roman (2001-2008). )





Voyage spirituel


Enfermé dans mes pensées mon esprit divague
Porté par les flots malsains de l’incertitude.
Face à un océan de vicissitudes
Il se laisse vite submerger par les vagues
Qui l’entrainent vers les profondeurs abyssales
D’un univers trop souvent impitoyable.
L’accalmie venue, l’espoir renaît, inexorable.
Qui l’emportera ainsi du bien ou du mal ?






samedi 21 mars 2020

Aphasie

Je me suis égaré dans la rue...




Aphasie


Sacrées pierres
Carrés prospères
Témoins de l’ennui en mon puits
Il faudra m’aider à le déterrer
D’un esprit fini.
Sur en planche à roulettes
Les éclairs m’aveuglent
J’écoute le tonnerre
La cavalcade punit.
Je cueillerai les fruits
Mon crâne neuf a promis
Un rayon de soleil
Eclaire ma chambre
D’une nouvelle vie.










dimanche 15 mars 2020

Auprès de mon mur à l'horloge

Vus de ma chambre... un mur et une horloge




Auprès de mon mur à l’horloge


Cette heure est-elle déjà arrêtée
Sur mon mur à l’horloge ?
Comme mes vestiges me paraissent lointains !
Par contre, bourgeonne-t-elle encore la tige ?
L’aube l’a lentement détruite.
Une lueur éclaire-t-elle la pyramide 
Et un hiéroglyphe sorti des profondeurs
Apportera-t-il le code secret venu du trou ?
Cette vie sera-t-elle ainsi arrêtée ?
Sur mon mur, comme une stèle,
La pendule murmure encore
Mes profondes croyances humaines.