samedi 27 août 2016

L'or en barre

Une histoire de barres...



De l’or en barre

J’aime les barres
J’aime les bars
Mais pas les barbares
J’aime le bar
J’aime le loup
Mais pas les loubards
Ni les roublards
J’aime Barbara
J’aime Babar
Mais pas Barrabas
Ni les barcasses
Hors les bars à tapas
J’aime le bar
La clé du bar
Mais pas les clébards
Le Carambar
Je l’aime
Comme la barbe à papa
Mais pas les bars tabac
J’aime les bars à thym
Mais pas les baratins
Même les barriques
Mais pas les barbituriques
J’aime un beau bar
Mais pas les bobards
Ni les barbots
Quoiqu’aimant les barres
Je n’aime pas les codes
Donc pas les codes-barres
Aimant les biches
J’aime les barbiches
Les bars du temps
Les millibars
Les minis bars
Mais pas les barrages
Ni le barouf
Sauf pour la Baraka
J’aime pas ma baraque
Sauf son liquidambar
Mais un coup de barre
Et ça repart
Comme avec Raymond Barre
J’aime aussi Bénabar
J’aime le bar
J’aime les bars
Sans être à la barre
Je garde la barre
J'écoute Gainsbarre
Dans les piano-bars
C'est mon or en barre

mercredi 24 août 2016

Comment ça va bien?

Le spleen baudelairien désigne une profonde tristesse du mal de vivre ; une expression plus familière dit la même chose avec la formule " se mettre la rate au court bouillon".
J'ai retrouvé ces rimes écrites en 1999... ainsi que cette tristounette aquarelle, me rappelant ce géant des mers appelé "France".



Comment ça va bien ?

Je n’ai des va-t-en-guerre qu’un dessein fratricide
Je vois chez ces gens-là que des visions morbides.
Lorsque je les regarde
Que leur faut-il de plus ?
Des conflits ?
Pour péter leurs ogives
La chienlit ?
Une terre éruptive ?
Une cible ?
Mourir pour un qui-vive ?

Je n’ai des fanatiques que des pensées sévères
Je crains chez ces gens-là les prêcheurs de chimères.
Lorsque je les observe
Que leur faut-il de plus ?
Un bon Dieu ?
Mais ils en ont pléthore.
Un vrai Dieu ?
Pour qu’ils y croient plus fort ?
Une voyance ?
Une boite de Pandore ?

Je n’ai des financiers qu’un regard fossoyeur
Je sens chez ces gens-là leur pouvoir destructeur.
Lorsque je les remarque
Que leur faut-il de plus ?
Des dollars ?
Des surplus gaspillés ?
L’or en barre ?
Une planche à billets ?
Du pouvoir ?
Des pauvres à torpiller ?

Je n’ai des charlatans qu’un avis circonspect
Je n’ai pour ces gens-là que très peu de respect.
Lorsque je les discerne
Que leur faut-il de plus ?
Un asile ?
Des mourants d’hôpital ?
Des fragiles ?
Une boule en cristal ?
Des naïfs ?
Cherchant leur thème astral

Je n’ai des amoureux qu’une estime utérine
Quoique pour ces gens-là si belle est l’origine.
Lorsque je les espionne
Que leur faut-il de plus ?
Un baiser ?
Alors qu’ils s’en recouvrent
S’embraser ?
Afin qu’ils se découvrent ?
Plus d’amour ?
Être amoureux du Louvre ?

Je n’ai de ces délires que la peur de l’angoisse
Je cherche à vivre en paix en oubliant la poisse.
Lorsque je suis ainsi
Que me faut-il de plus ?
Fermer les yeux ?
Rallumer l’athanor ?
Aimer mieux ?
Regarder Belphégor ?
Être envieux ?
Devenir matador ?
Voir Saulieu ?
Surprendre un Labrador ?
Croire en Dieu ?
Que sais-je donc encore ?
L’oubli ? L’asile ? L’adieu ?
Ou bien la mort !






vendredi 19 août 2016

Deux en un

Les premières pages de "l'affaire Tournesol" m'ont toujours fascinées ; elles me font l'effet de la madeleine de Proust quand je rencontre des paysages similaires. Mais quelle belle surprise que ce château de Cheverny... et quelle belle idée que cette exposition sur Hergé. Je vous conseille la visite...

Deux en un

Après mille milliards de miles
Aux abords huppés de la ville
Subjugué j’ai pris le tournis
Face au château de Cheverny.

Par ma foi d’anthropopithèque
Tintin dans ma bibliothèque
Se trouve en véritable star
Face au château de Moulinsart.

Et pris entre les deux châteaux
Épris des fleurs de tournesol
Mon château de rêves à l’école
Est devenu un vrai château.