Quand on a besoin d'un remontant, je vous conseille un coup de biniou. Il n'y avait qu'un Daniel pour me faire ça, et je partage cette joie avec une mise immédiate de la scène sur mon blog (la preuve en cliquant sur "Voir la vidéo"). La vidéo démarre couchée (d'avoir trop arrosé) mais se remet très vite sur pied...
lundi 29 mai 2017
dimanche 28 mai 2017
Bataille
La vie n'est que bataille, et sans doute le jeu qu'on nous apprend dès l'enfance marque notre inconscient.
Bataille
Je suis né à Bouvines
Et mort à Marignan
Un français de la vigne
Macchabée marinant
Ambitieux à Crécy
Bienheureux d’Azincourt
Me voilà rétréci
Suspendu haut et court
Insoumis à Valmy
Libérant l’Amérique
Je n’ai que des amis
Frères de broc et de brique
Vaincu à Trafalgar
Cocu à Waterloo
Conquérant d’halls de gare
Comme errant de Salo
En taxi de la Marne
Jusqu’au chemin des Dames
L’empierré que j’incarne
N’est pas du Macadam
Parti de Diên-Biên-Phu
Me rappelant Poitiers
Mon séjour chez les fous
N’est purgé qu’à moitié
Le combat de ma vie
C’est parler de l’amour
Ne vivre que d’envie
Se souvenir d’Oradour
Pour gagner les batailles
Il faut avoir des As
Il n’y a de diable qui n’aille
Pour sauver sa carcasse.
mercredi 24 mai 2017
A l'absent
Comme le dit Rex Desmarchais dans "Le Feu intérieur" : L'absence grandit l'être aimé, le pare des qualités que souvent il n'a pas, estompe les défauts qu'il a. Cette idée m'a inspiré ces vers...
A l’absent
Il
faut que je te le dise cent, mille fois
Enfouissant
mon espoir
Combien j'ai été heureuse le soir
Où sur mes lèvres un doux baiser tu déposas
Il faut que je te le dise cent, mille fois
Jamais je n'ai pu oublier
Combien j'ai été heureuse le soir
Où sur mes lèvres un doux baiser tu déposas
Il faut que je te le dise cent, mille fois
Jamais je n'ai pu oublier
Au
gré du sablier
Cette
première fois
Où dans cette rue sombre
Où dans cette rue sombre
Et
de ces froides pierres
Tu m’as aimé dans la pénombre
Tu m’as aimé dans la pénombre
Inondant
de lumière
Mon
cœur d’autrefois
Il
faut que je te le dise cent, mille fois
Je croyais au futur
Où les vraies amours durent
Je croyais au futur
Où les vraies amours durent
Pensant de bonne Foi
Que tu serais toujours à moi
Que tu serais toujours à moi
Mon
amour
La
vie n'est pas toujours
Celle à laquelle on croit
Celle à laquelle on croit
Enivrés des
rayons de feu
Des chauds émois des jours heureux
Des chauds émois des jours heureux
Mon âme tremble et meurt
de toi
Mais depuis tant d'années, je l'ai dit cent, mille fois.
Mais depuis tant d'années, je l'ai dit cent, mille fois.
vendredi 19 mai 2017
L'enfant do
Avec les enfants on apprend à compter le temps en "dodos"...
L’enfant do
Que je t’aime
L’enfant do
Bouffée d’air frais
Gouttes d’eau
De pluie d’été.
Quand bien même
Mes vieux os
D’hiver
De vains mots
A l’envers
Sont pour ton crédo
Trop durs à comprendre.
Que j’aime tes cadeaux
Tes doux mots d’amour tendre
Ciselés en bandeaux
A tout prendre
De ton naissant égo
N’exigeant que rires
Et sourires
Pour tes châteaux de sable.
Que je t’aime
Pour les rêves et fables
De ton sac à dos
Princesse ineffable
De mes nuits d’insomnie
La beauté, le charme
Dont tu es bénie,
Que je t’aime
Complice
De tes délices.
De même
De ta vie pure
Rosée d’aurore
De ton armure
Au vent de l’or
Dans mes murmures
Je t’adore.
Quand tu es loin de moi
Devant l’horloge
Je m’interroge
De mes émois
Du temps qui passe.
Espérant quoi qu’il fasse
Qu’il ne dispose
De ma vie, sans me dire
Dans combien de dodos
Trouverai-je l’ado
Qu’on admire
De la jolie fleur éclose.
dimanche 14 mai 2017
Les trois pots
Oublions le thème de la dualité pour celui de la trilogie.
Les trois pots
En sa prison d’Athènes
De son verre de ciguë
Il est resté trois pots
pour combattre la haine
De façon plus aiguë
Dès lors qu’on oublia
Socrate.
Le premier était beau
Se disait démocrate
De vérité portait
flambeau.
Par son art extérieur faisant
tout le décor
Vide en dedans, puissant
de grâce et de beauté
Il exaltait les hommes à
sauver son trésor
Peu importait
l’utilité !
Le second était bien
Sans signe extérieur de
richesse
Sa fortune dedans,
onguents de chirurgien
Soulageant corps et sens,
pour se sauver d’Hadès
Peu importait qu’on beugle
La science est
aveugle !
Le dernier était uni, peu
condescendant
Rien pour plaire si ce
n’est sa forte présence
Sa seule éthique était
l’esthétique en dedans
Un principe supérieur à
toute science,
Et la liberté pour
véritable conduite
Quand le bon reste en
ordre.
Sinon tout s’effondre dans
le néant si vite
Sur le chaos et le
désordre
Que l’humain se fait
massacrer.
Alors, le bon, le vrai, le
juste et le sacré
Ne sont plus qu’à
détordre.
samedi 13 mai 2017
Bon vent
De passage aux Saintes-Maries de la mer par fort vent, la muse me souffla ces rimes.
Pour voir la vidéo, cliquez sur --------> ICI
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Bon vent
Vent debout
Vent de mer
Vendémiaire
Vauban vendu
Au temps qui gronde
Tonne et siffle en fronde
Dans les haubans tendus
Des nues en crise
Vent de bise
Flamberge au vent qui ne se brise
Entend la sourde révolution
D’un temps dévolu
A la mer d’un matin
Pour la mère d’un destin
Qui espère
Demain
Un enfantement urgent
Par ressac émergent
De bourgeons nouveaux
L’avant du renouveau
Tant attendu
Du vent de réforme
D’un espoir conforme
Au fruit défendu
D’une sainte
Transmission
Des saines évolutions
Du vent des Saintes
Enfin
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