Bonne année

Je profite de cet avant dernier jour de janvier pour remercier tous les visiteurs de ce blog et tous ses contacts en provenance du Monde entier, un simple blog destiné aux Plumes et Rimes de son créateur. 

Sous la forme traditionnelle d'un poème, ce "Bonne année" dans les principales langues... pour  vous remercier. Bonne année 2016.

Bonne année

Frohes neues Jahr

happy new year

عام سعيد

շնորհավոր Նոր տարի

新年快乐

feliz año nuevo

Καλή Χρονιά

שנה טובה

felice anno nuovo

あけまして　おめでとう　ございます

gelukkig nieuwjaar

szczęśliwego nowego roku

feliz ano novo

un an nou fericit

С Новым Годом

yeni yılınız kutlu olsun

Щасливого Нового Року

Chúc Mừng Nǎm Mới

En catharsis

Peut-on parler de l'épuration des passions ? Comment libérer des émotions refoulées ?... Le premier à évoquer la catharsis était Aristote ; vaste sujet qui prendrait trop de lignes pour en parler, mais qu'une simple randonnée du côté d'Alet les Bains dans l'Aude, m'a cependant inspiré. Ces vers et l'aquarelle qui les illustre pour en témoigner.

Château de Puivert

En catharsis

Quand cette terre si ronde

Qui tourne sans retard

Nous fait bonne figure,

Nul n’est absout de l’immonde

Même en pays cathare

En vue de Montségur.

Comme l’âme vagabonde

Veut la paix non la tare

Et doit faire blocus,

Nul n’est à l’abri des frondes

Tel en pays cathare

Au bas de Quéribus.

Quand la croyance féconde

Pour en donner nectar

Il n’est point d’avatar,

Nul ne cultive l’osmonde

Comme en pays cathare

Sous les tours d’Aguilar.

Quand âme et corps se confondent

Aux vertus du hasard

Sans pouvoir mettre un terme,

Nul n’interprète l’aronde

Vue en pays cathare

Sur la route de Termes.

Tel l’appui des mains qui sonde

Pour tout l’amour de l’art

Les bons hommes alentour,

Nul ne peut vivre de l’onde

Hors en pays cathare

Aux abords de Lastours.

Comme les enfants à la ronde

Aux sons d’une citare

Voient le ciel à l’envers,

Nul n’est parfait en ce monde

Sauf en pays cathare

Aux confins de Puivert.

Des lices aux lys

Ai-je encore à démontrer mon penchant pour cette si belle contrée ?
Que des délices...

Délices de Camargue

Des lices aux lys

Comment eûtes vous voulut que je ne la visse

Vu que ses iris enchantèrent l’oasis

Zélatrice de beauté dévoilant ses délices ?

Comment eûtes vous voulut que je ne la visse

Lorsqu’y coule le Rhône en bienfaiteur propice

Qui glisse à découvert son vénéré pénis

Irriguant le sol sacralisant l’écrevisse 

Adonis en servant jour et nuit l'orifice ?

Comment eûtes vous voulut que je ne la visse,

Le doux supplice de n’en faire qu’une esquisse

Au comble des délices et puis des lices aux lys

Lorsque d’amour complice elle est l’initiatrice ?

Comment eûtes vous voulut que je ne la visse

Tethys en fit de terre et ciel la matrice ?