vendredi 27 septembre 2019

Mon rêve

Pourquoi pas comparer rêve et réalité ? Autant que faire se peut...



Mon rêve


J’enivre mes pensées
De cet îlot magique
Issu de mes nuées
D’inondantes bouffées
Asile de sable doux
Où seuls les oiseaux
Gratifiant mon exil
Viennent à se poser.
J’assouvis ma raison
Aux méandres illogiques
Du dédale incertain
D’étouffantes marées
Cherchant l’issue fleurie
Refuge à l’onde claire
Où seuls les poissons
Atténuent mon péril.
J’attise ma croyance
Au grand feu de mon cœur
Du périple clandestin
D’épuisantes logorrhées
Vers cet abri sacré
Aux fragrances sucrées
Où seuls les papillons
Exaltent mon idylle.






lundi 23 septembre 2019

Faute d'aimer

Ce sont des balades en foret et des questionnements que sortent quelques vérités...




Faute d’aimer


Que n’ai-je assez aimé
Pour profiter de la ballade ?
Sans aimer, aimer toujours plus
On ne peut gagner la bataille
Qui étreint nos entrailles
Celle de la fin qui va nous consumer
Dans la folle impuissance
Et l’aliénante mélancolie.
Que n’ai-je trop aimé
Cet émoi égoïste
Les plaisirs, les désirs
La vile tentatrice
C’était moi le lampiste
La flamme du désamour
Etant dévastatrice !
Que n’ai-je assez aimé
Pour ne pas tomber malade ?



dimanche 22 septembre 2019

Voyage en terre inconnue

Je ne suis pas trop adepte des grands périples... Mais lorsqu'on vous oblige au voyage ?



Voyage en terre inconnue


Les yeux au plafond
Alité sur ma payasse
Je tourne en rond
Au gré des perfusions
D’alarmante déroute
Due à la confusion.
Ma balade dans les airs
Sur les mers et les océans
Des chambres de lits
A la rencontre du monstre
Invasif et non imaginaire
Qui surgi du néant
Chambre au délit de mon corps
Sa geôle délétère ;
Je me souviens de la fureur des vagues
A la marée montante.

Les narines enflammées,
Couché dans mon lit
Je sens les nausées
Monter vers l’hallali
D’effrayante asphyxie
Due à la paralysie.
Mon voyage lunaire
Sur les terres du prince
Dans la moiteur des draps
A la rencontre du crabe
Intrusif qui pince
En sautant des tréfonds,
Du rêve a fait de mon être
La prison du mal être ;
Je me souviens des effluves des champs
A la soirée tombante.

Les idées courbes
La tête dans l’oreiller
Je ressens les assauts fourbes
De la bête endeuillée
Au venin mortel
A perdre vers et feuillets.
Ma vadrouille poétique
Si empreinte de trouille
Se vautre sur le sommier d’airain
A la recherche de l’hydre
Destructrice d’esprit
Qui fulminant des limbes
Veut faire de ma tête
Sa cellule mortifère.
Je me souviens de la force du cœur
A l’acmé triomphante.