mardi 28 juin 2016

Trifolies

Comprenne qui pourra... Hip Hip Hip Hourra !
Contre la démence, ces quelques grains de folie...




Trifolies

Trouble solitude
Fiel délabrant l’astrolabe
Serment de voltige.

Folle incertitude
Affole au temps la boussole
L’aimant du vertige.

Démente aptitude
Cri déroutant le sextant
L’amant des vestiges.

lundi 20 juin 2016

Sagacité

Est-ce le bon titre ? Je ne sais le dire... Je fais partie de ces citoyens qui suivent les événements majeurs de leur démocratie. La sagacité est une qualité intellectuelle de vivacité et de perspicacité qui doit faire découvrir les choses les plus difficiles, et les plus cachées à comprendre. 
J'avais écrit ces rimes en juillet 2005, voila plus de 10 ans, à cette époque je n'avais pas de blog pour les publier.


Sagacité

Banlieue des cent dieux, pourrit, contamine
Des chérubins de toute origine
Que la rue aliène ;
Résurgentes factions que les réseaux fascinent
Par fureur vipérine qui extermine
L’arbre des libertés, aux vœux lacrymogènes
Quand de trente neuf
J’ai le repentir.

Excitée cité, abandon d’ozone
Heurts, peurs, malheurs, affolent la zone
Macèrent la haine
Nouvelle République qui encapuchonne
Bâillonnée par une harde bouffonne
Frange inculte d’inhumaine gangrène
De soixante-neuf
J’ai le sourire.

Villes serviles, aux lèches clandestines
Lucres immondes et tristes combines
D’obscènes aubaines
Voilà qu’on assassine, voilà qu’on emprisonne
Que l’on rend la liberté aphone
Attention que l’on ne rompe à nouveau les chaînes
De quatre-vingt-neuf
J’ai le souvenir.

dimanche 19 juin 2016

La fille de l'air

Amour, peinture et poésie afin de rappeler que la vie est  toujours une attente...



La fille de l’air

Je t’attends ma douce princesse,
Cloitré, j’espère ta visite
Lésé d’absence de caresses.
Rêveur, je te vois qui acquiesce
La venue que rien n’accrédite.

Je m’enfièvre ma réussite
Tout en muselant ma détresse
De n’être pris dans ton élite,
Je t’attends.

Quand la nuit tombe au temps qui presse
Prière, espérance maudites
J’aimerais dire la tendresse
De ce vieux père néophyte
Qui t’aime et dont la vie s’effrite.

Mon âme éperdue se délite
Ne pouvant d’impairs et faiblesses
Du bel astre être satellite.
Je l’attends.

mercredi 15 juin 2016

Haïkus de couleurs

Seul le temps permet la réflexion... Les rimes la peaufine...
Appréciant l'haïku, issu d'une poésie japonaise brève et concise, en l'associant à cette aquarelle, je vous délivre ce triolet.






Haïkus de couleurs

Le beau des nuances
Égrène le chapelet
Aux faims des saisons.

Le blanc des vierges
Le rouge sang des martyrs
Le noir d’affliction.

Tout au fond du cœur
Clair, ardent si lumineux
L‘eau, le feu, la terre.