Le chien de la felouque
Entre Louxor et Assouan
Glissant sur l’eau, chien
glapissant
Une felouque mortuaire
Menait son maître au
sanctuaire.
Fidélité ou servitude ?
On le comprend l’attaque est
rude !
Ne serait-elle au flux du
Nil
Qu’entre deux barques
juvéniles ?
Le chien du mort sent sa
détresse
Mais qu’eut-il été sans la
laisse ?
Fidélité pareille au vent
N’est pas ancrée chez les vivants.
Courte et vive, une fable digne du grand siècle des fables. La Fontaine aurait pu vous dire : « …votre ramage se rapporte à votre plumage… », moi je dirait que votre illustration est aussi superbe que votre écriture. Merci aux responsables de ce site de nous dénicher des auteurs avec un tel talent. Bravo et continuez, Daniel, je vous lirai toujours avec plaisir. A 95 ans j’aime aussi lire mes contemporains, quand mes migraines me le permettent, merci encore à vous Daniel et à rue des fables.
RépondreSupprimerLouise
Quelle belle fidélité. Mais si elle mène au trépas… non alors !
RépondreSupprimerBelle fable Daniel bravo.
Elodie