vendredi 30 octobre 2015

Casimir où es-tu ?

Parfois il m'arrive d'être dans un autre monde... C'est lorsque tout s'entremêle dans la tête, - soucis, société, difficultés, maladies, amis, mémoire, souvenirs, etc. - mais quand... À la croisée d'un chemin vous vous trouvez nez à nez avec un dinosaure (voir la vidéo sous la photo) cet autre monde vous apporte une réminiscence de Casimir... Dès lors des rimes quasi insensées... Étonnant, non ?


Attention âmes sensibles ne pas cliquer sur les têtes ---> ☺☻



Chimère délirante

Je dîne dehors
Hors malgré les apparences
Piège dinosaure

Tu vides l’amphore
Fort de longues clairvoyances
Comme un mirliflore

Il fait matamore
Mort à toute flamboyance
Du Trias décor

Brûlons l’athanor
Norme d’ardente brillance
Que l’orient endort.

Rosée qui m’adore
Dore au soleil de l’ambiance
Vive le drugstore

Feu notre mentor
Tors le cou d’un coup d’avance
Mort du Minotaure

Et j’en rêve encore

mercredi 28 octobre 2015

Les trois phares

Malgré quelques tentatives faites en d'autres siècles, pour introduire dans la poésie des strophes composées de trois vers, le tercet n'a point été adopté par l'usage. Mais si le tercet ne forme pas un modèle de strophe reconnu, j'entends l'utiliser ici pour vénérer trois lumières. Ils sont vifs, pétillants, positifs, amusants, visionnaires, humoristes, si doués et clairvoyants et surtout ils ont gardé leur candeur d'adolescents.




Les trois phares

J’ai pour Jean d’Ormesson
Que de l’admiration
Avec lui aucune contrefaçon

Quant à Michel Onfray
Je me suis engouffré
Dans l’univers où tout est déchiffré

Avec André Brahic
Tout semble allégorique
D’une tonicité astronomique

lundi 26 octobre 2015

Le cheval et les deux hérons

Encore des peintures de Camargue pour une nouvelle fable...



Le cheval et les deux hérons

Sur un fier cheval gris deux hérons se battaient
« Holà ! Les gardes bœufs cessaient de m’alpaguer
Nul parasite à becqueter
Sur mon bel écheveau ! » Hennit le camarguais.
« Vous indisposez ma vêture
Je vous refuse la monture ! »
« Que se perdent les coups de triques
Lorsqu'à l'oeil nous lui trions ses tiques ! »
Répondirent en cœur les deux nicheurs perchés,
« Soulageons le troupeau lâché ».
Laissant cheval se gratter, pour  gracier
Les nobles taurillons d’aiguillons suppliciés,
Les deux libérateurs au rôle bénéfique
Avalèrent leurs tiques, mouches et  moustiques.
D'un coup pour le beau Camargue vint les soupirs
Tant attaqué de moucherons
Qu'il se mordit, se gratta, pire
Regretta sa chasse aux hérons.
À cheval donné ne regarde pas la dent
Si le bienfait est évident.



jeudi 22 octobre 2015

Ô Grenoble


À quoi tiennent les choses, entendre mon ami Angelo que j'ai connu au lycée récemment chanter Toulouse ; ami avec lequel on a composé des chansons ; recevoir sur mon blog les encouragements d'une autre amie que je n'ai pas revue depuis nos 17 ans, me rappellent que je suis né à Grenoble, place des Halles et donc un véritable grenoblois. Sans prétendre concurrencer le grand poète, ces rimes sur ma ville... que je ne saurais mettre en musique.




Ô Grenoble

Que belle est ma ville, qu’elle est belle
Et lorsqu’au fond de moi me titillent
Serpent et Dragon qui s’entremêlent
Voir notre cité, de la Bastille
Point de prose, ô ma rose, ô Grenoble...

Ta violence éclaboussa les tuiles,
Quand chez toi nait la révolution
Puis des trois roses la rédemption
Est venue satisfaire nos huiles,
Que libre tu es restée Grenoble.

Dans l’étui montagneux tu es perle
Tu fus reine de la houille blanche
De matière grise tu déferles
  Quant aux jeux d’hiver tu t’endimanches
Point de prose, ô ma rose, ô Grenoble...

C’est de ton vieux Cularo que l’Isère arrose
Entre le rouge et noir de notre bon Stendhal
Que ton cœur bascule pour une ville rose
Quoique de vertes pousses couvent sous tes dalles
Mais de ta position à quoi tout te destine
Terre d’accueil depuis l’époque des Vandales
Ça t’as valu nom de petite Palestine
Lors de l’occupation d’une guerre raciale
Ton Histoire t’honore du chevalier Bayard
Au duc de Lesdiguières et à ta collégiale
La cité de justice au plus fort du brouillard
D'une force innovante a fait ville géniale.

En ces temps ta cuvette glaciaire est si chaude
Quand la vile pollution noie ton bel écrin
Que du Grésivaudan, au pic de Chamechaude
Nul peintre ne pourrait égaliser Flandrin
Point de prose, ô ma rose, ô Grenoble...

Que belle est ma ville, qu’elle est belle
Et lorsqu’au fond de moi me titillent
Serpent et Dragon qui s’entremêlent
Voir notre cité, de la Bastille
Point de prose, ô ma rose, ô Grenoble...



mardi 20 octobre 2015

En passant voir Philippe

Philippe

Je m'essaye à un troisième maillet avant la publication de la lame du tarot de la Roue de Fortune... Je l'ai intitulé "Port d'attache" en relation avec cette belle région de Camargue qui m'est une province et beaucoup davantage... Ces rimes sont accompagnées de vidéos musicales avec Angelo à l'Estrambord et Jean-Pierre Chez Bob... À vous de cliquer sur les liens...









Port d’attache

De l’Estrambord, chez Bob en passant voir Philippe
Comme au jeu de l’Oie en sa spirale à vivre
C’est de la joie, des rires que la ferveur enivre
Même les morts-vivants en crieraient « Hip hip hip ! »

Fiestas et corridas qui vous prennent aux tripes
De l’Estrambord, chez Bob en passant voir Philippe
Entendre et comprendre échapper à la vouivre
Par Amitié, Amour, déclinaisons à suivre.

Tout s’oublie ou presque de la mort qui délivre
Car la fraternité élevée en principe
De l’Estrambord, chez Bob en passant voir Philippe
Sublime et anime les cœurs du savoir-vivre.

 Des mots, de la musique, écrivent le beau livre
 D’affection, d’estime on fait provision de vivres
Comme sémaphores en recherche d’archétype
De l’Estrambord, chez Bob en passant voir Philippe