Le cheval et les deux hérons
Sur un fier cheval gris deux hérons se battaient
« Holà ! Les gardes bœufs cessaient de
m’alpaguer
Nul parasite à becqueter
Sur mon bel écheveau ! » Hennit le camarguais.
« Vous indisposez ma vêture
Je vous refuse la monture ! »
« Que se perdent les coups de triques
Lorsqu'à l'oeil nous lui trions ses tiques ! »
Répondirent en cœur les deux nicheurs perchés,
« Soulageons le troupeau lâché ».
Laissant cheval se gratter, pour gracier
Les nobles taurillons d’aiguillons suppliciés,
Les deux libérateurs au rôle bénéfique
Avalèrent leurs tiques, mouches et moustiques.
D'un coup pour le beau Camargue vint les soupirs
Tant attaqué de moucherons
Qu'il se mordit, se gratta, pire
Regretta sa chasse aux hérons.
D'un coup pour le beau Camargue vint les soupirs
Tant attaqué de moucherons
Qu'il se mordit, se gratta, pire
Regretta sa chasse aux hérons.
À cheval donné ne regarde pas la dent
Si le bienfait est évident.
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