Pourquoi je te quitte

Il est de ces moments plus marquants que d'autres...

Pourquoi je te quitte

Depuis trente ans que je t’habite

Ta beauté m’accompagne,

Pourquoi je te quitte

Ma douce ville à la campagne ?

Politiser la vie de la cité

N’a créé qu’opacité

Sinon duplicité.

Augmenter la dime

Firent de nous tes victimes

D‘autant lorsqu’on spécule

Sur les deniers citoyens

De façon aussi nulle

Aux dépens de leur bien !

Bien triste

Le beau parc Montrigaud

Devenu Mitterrand ;

Surréaliste

La goulue Métro

Intronisée tyran ;

Masochiste

Des services

Qui dévissent

En coûtant plus du double

En faisant moitié moins

C’est pour le moins si trouble

Que ça ne masque point

 Le chaos

D’un navire qui prend l’eau.

A trop se regarder le nombril

Tout en devient débile

Et d’arrière garde

Alors adieu ma ville de cocagne

Mais surtout prends garde

Qu’ils ne te changent en bagne !

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Dilemme du diadème

Comme dans un labyrinthe à retrouver l'issue...

Dilemme du diadème

Toi que je contemple

Aux fragrances du levant

Les portes béantes du temple

Tous les sens aux vents

Fait que je m’abandonne

Entre tes deux colonnes

Dans l’écrin de tes reins

Engendrant  à la fois

Sur des tables d’airain

La liberté et la foi ;

Cette beauté d’un amour ancré

Au plus profond du labour

L’ivresse d’une loyauté nacrée

A l’écume des jours

Au sein de la couronne sacrée

Irisée des couleurs de l’amour

Le saint de l’acmé consacré

A ton éternel retour.

Toujours au centre la fontaine

Pourquoi pas une fable sur le Maître ?

Toujours au centre la fontaine

Au centre de son Univers

Un enfant éveillé par sa naissance

Avait faim du lait de sa mère

Et soif de connaissance.

Depuis des temps immémoriaux

On transmet le savoir sans peine

Appartenant à la poétique de l’eau

De La fontaine.

Si l‘eau coule de source

Il n’y a pas de vie sans elle

Mais pour être immortel

L’Académie est la seule ressource

Pour La Fontaine.

Notre fontaine est un élément du décor

Inscrit dans le pittoresque de nos terroirs

Son eau de vie fait l’énergie des corps

Quand les rimes nous servent de miroirs

Celui qui vient s’y rafraichir

Se trouve en plus orienté vers l’astral

Porté à bien réfléchir

Entre le bien et le mal.

D’un village à l’autre est inscrit au fond des cœurs

L’environnement sociétal

De la fontaine

Menant l’imaginaire des gens au bonheur

Par des morales de justesse médicale

 Tout nouveau-né porte en lui ces antennes

Des images ornées d’une langue simple

Sagesse populaire issue du mont Olympe.

Grace à la Grèce et ses fontaines

Puis à Rome et ses bacchanales

Grâce à Monsieur de la Fontaine

Et ses scénettes animales

L’espace n’appartient plus au chaos

De par la valeur de leurs eaux.

Car leurs œuvres de la pléiade

Et les sources divinisées

Par l’importance des naïades

Allouent à tous les nouveau-nés

Portés sur des fonts baptismaux

Ou autres fontaines édifiant les citoyens,

Les remèdes pour mieux réfléchir à leurs maux

Ou bien les soigner pour leur bien.

A l’aide de moult fabliaux

Appartenant à l’immuable

Fontaine de jouvence,

Gravés dans les divines tables

Suggérant purification et renaissance

Tout est dit sur notre postérité

Sinon notre immortalité.

Lors tous les jaillissements des vrais altruistes

Pareils à l’eau marquant du beau le centre

Font que La Fontaine notre grand fabuliste

En reste l’épicentre