dimanche 29 janvier 2017

Notre barde à nous

La fin de nos soirées ressemble à celles des BD d'Astérix où chante le barde Assurancetourix. Pour preuve il vous faut cliquer sur les liens ci dessous...

 Josix, Martinix, Francix, Marcix et Patrix

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mercredi 25 janvier 2017

Tout à l'égo pour deux nuisibles


Une fable pour illustrer l'ardu sujet que celui de l'égoïsme maladif...




Tout à l’égo pour deux nuisibles

Toute société ne manque pas de méchants
Cette déviance, ce penchant
Au fallacieux est une came
Pour qui on donne le bon Dieu sans confession.
Voici donc une hippopotame
Qui a le vice pour passion
De folie ne faisant la nique
Que pour la jouissance  d’en faire
Epaulée d’un fourbe moustique
Ami suceur pour mieux déplaire
A toute vie spirituelle.
Oui braves gens, les âmes faibles sont cruelles !
Elle aimait l’argent par délice,
Il aimait la perverse,
Et à deux ils buvaient la lie jusqu’au caprice
A en pourrir toute kermesse.
De son seul poids, sur son passage elle tuait tout
Néanmoins la malice comblait son bagout.
Sous le fort le faible succombe,
Son riche époux en fit une amère expérience
Elle hérita jusqu’à la tombe
L’anesthésiant de ses silences.
Puis cette chipie médisante
En aliéna tous ses amis ;
Son comparse par ses piqures incessantes
Transmettait paludisme et fièvres ennemies.
L’ombrageux fut moins difficile
A manœuvrer,  que le pauvre conjoint trop docile,
Il était veule et malfaisant
Niais, servile et médisant.
Séduisante et fort sympathique
Sous son masque toxique
L’herbivore en liesse sautait dans le fumier
Et de plus belle embobinait la confrérie
Le piqueur infirmier
Pompant, tout sot du safari.
La comédienne extravertie
Passait du bien au mal, d’un air
Magique et perverti
En profonde tristesse ou immense colère
Détruisant tous les bons usages
Liens, amours, bontés, par d’incessants chicanages.
Le lion sut la chose et manda son limier
« J'ai, dit-il, vent dans ma prairie
D’un vil cheval de mer qui sous des airs de sage
Dénigre tout sur son passage
Il faut que vous y mettiez fin ! »
« Sire, comptez sur moi », jura le détective
On lui donna os pour la faim
Et pour unique directive
De stopper les deux aigrefins.
« Comment Dieu vous-y prendrez-vous ? »
« Par leur tout à l’égo débordant, voyez-vous. »
Donc au palais elle ne fut plus invitée
Chacun chercha à l’éviter
En apprenant les ponctions qu’elle avait pu faire
Après les vaccins de son sbire ;
D’aucuns enfin comprenaient qu’elle déblatère
Et qu’au contact on se portait de mal en pire.
Dès lors la psyché se brisa
A tort sa jalousie déclencha sa colère
 Le monde elle le méprisa
Tout en multipliant ses actes délétères
Tel un volcan en feu, son ire s’attisa
Multipliant ses duperies ;
Mesquine et malicieuse
Elle s’offusqua même de ses tromperies.
Vipérine et pleureuse,
Elle s’en prit au moustique.
De folie, de furie elle en eut tous les tics
Si bien que le vrombissant insecte en pouffa
Tant, qu’elle s’étouffa
Lorsqu’elle l’avala.
Les malfrats dézingués, on s’en arrêta là.
Ayant confié sa rhétorique,
Validé la mise en pratique
Que l’être est mieux que le paraître
Le limier revint dormir aux pieds de son maître.
Le « Moi » est souvent l’ennemi
Avant d’être tyran des autres,
L’emprise et l’abus ne sont que pures infamies
Pour les diseurs de patenôtres.
A quoi bon abuser, à quoi bon s’écharper
Rien ne sert de duper, tricher ou larmoyer,
Car qui veut trop avoir laisse tout échapper
Amitié, santé, vie, foyer.


 

dimanche 22 janvier 2017

Élucubrations

Je vous livre ce texte écrit il y a quelques années : des élucubrations expurgées des décombres...



Élucubrations

Septembre des lys
Affûta Louison
Danton par délice
Étripa les prisons

Pour de la peau lisse
Landru chaud lapin
Ne crut, la police
Du fourneau gagne-pain

Un vieux papi russe
Villeux Raspoutine
Mit sur papyrus
Le nouveau tzar Poutine

Immortel Sésame
Fureur de survie
Fut l'air de ces âmes
Mortes à Varsovie

Pour une mort sûre
Eve à belle dent
Rêva de morsure
Qui Ensanglante Adam

mercredi 18 janvier 2017

Jeu de dupes

Encore une petite fable sur Dame Nature.



Jeu de dupes

Sur son fil une courtisane
Aspirait au repos
D’un travail filigrane
Construit bien à propos.
Dans les airs une libellule
Virevoltait toute à son aise
Cherchant au crépuscule
Quelqu’un qui la déniaise.
Lorsque l’une prêchait pour une faim primale
L’autre sans fin, tissait à mal.
« Eh bonjour » dit l’épeire
A notre péronnelle
« Je vous ai observé sur votre plan d’eau claire
A gober vos vers en kyrielle
C’est peu ! Venez donc à ma toile
Faire un repas royal. »
« Aurais-je moucherons, moustiques et papillons
Vivants et à mon aise ?
« Un festin de grillon ! »
« Les déchiquetant, moi-même, ne vous déplaise ? »
« Bien sûr » répondit l’Arachné
A notre embobinée.
Regard dans les étoiles
Du chemin printanier
La demoiselle ailée s’englua dans la toile
De l’ardente araignée
Aux aguets.
« Déliez-moi madame… »
Pleurnicha notre intruse.
« Vous qui vous montriez infâme
Ne voudriez donc point qu’à mon tour je n’abuse ?
Mon tissage de soie
Emprisonne mes proies
Dont je fais mon régal ! »
Brusquement, nullement poussé par la fringale,
Un vrai prédateur de réflexe
Une mante aux mandibules fortes et broyeuses
Vraie machinerie bousilleuse
Sans le moindre complexe
Et sans aucun scrupule
Mis en morceaux nos deux crapules.
Quels que soient nos penchants
Quels que soient les enjeux
Quand on suit les méchants
On périt avec eux.

samedi 14 janvier 2017

Né d'un K.O.

Suite à un rêve, et à une vidéo sur notre Soleil... Quelques haïkus pour l'expression




Né d’un K.O.

Tapie dans le vide
La mort joue à qui perd gagne
Tapis sans retour

Poussière d’étoile
Lancée sur la trajectoire
Arme-toi d’une âme

Le champ magnétique
Enchante le rêve étrange
De bouffées de foi

La musique astrale
Berce l’amour ancestral
D’éternelle ardeur

Feue l’âme sensible
A si peur de mourir seule
Dans la maison vide