vendredi 29 avril 2016

Elle & Lui

Enfin une bonne nouvelle... avec une nouvelle lumière parmi nous... le petit Lucas.
C'est en gardant ma petite fille, suite à ce joyeux évènement que j'ai compris que l'art de l'aquarelle est inné et que l'intuition est plus éclatante que l'intelligence, car à quatre ans et demi elle me donne déjà des cours... La preuve ses peintures...





Elle & Lui

Elle et lui
Font déjà la paire
Elle l’appelle Lucas
Et sent déjà son âme
Un rayon de lumière.

Elle est à lui
Déjà fière au combat
Elle s’appelle Louise
Et connait le Sésame
D’Ali Baba.

Quant à lui
Il s’accole à sa sœur
Leurs prénoms ont des ailes
Autour de Notre Dame
Deux belles âmes-sœurs.

lundi 25 avril 2016

Est-ce qu'on ?

Quand reverrais-je la Provence, qui m'est une province et beaucoup davantage ? Vague à l'âme.
De l'expression populaire : "C'est con !" j'en ai fait "Est-ce qu'on ?" avec ces quelques rimes.




Est-ce qu’on ?

Est-ce qu’on effraye
En ignorant les frais ?

Est-ce qu'on est un zéro
Quand on admire les héros ?

Est-ce qu’on espère
En regardant l’épeire ?

Est-ce qu’on enchâsse
Quand on n’est pas en chasse ?

Est-ce qu’on voit
Quand part le convoi ?

Est-ce qu’on se déroute
Au croisement des routes ?

Est-ce qu’on aime
En refusant des nems ?

Est-ce qu’on prie
Quand tout est compris ?



mercredi 20 avril 2016

Le chien et le hibou

C'est encore une aquarelle qui m'a inspiré cette fable.



Le chien et le hibou

Ils étaient deux copains
Aux chemins différents
L’un étant turlupin
Et l’autre conquérant,
L’oiseau était malin
Le chien était mâtin.
Ainsi leurs destinées
S’en étaient détournées
Le chien guidant les non-voyants
Et le hibou les faux-fuyants.
« Les voyages de nuit créent la méditation
A mes clients doux rêveurs de qui la passion
Est de toujours aller plus loin ;
Pour leur or je leur vends le joint. »
Affirma sans scrupules
Le bel oiseau de nuit.
Le chien vit la crapule
Et point d’acte gratuit
Chez son ancien allié.
« N’eussiez-vous pas mieux fait, dites le moi de grâce
Pour jouir du bonheur et éviter les crasses
Faire un bien journalier ? »
« Que nenni ! Chien d’aveugle obstiné et benêt !
L’imagination porte plus loin que la vue !
Et c’est à vue de nez
Que je me vois si riche et vous en m’as-tu vu ! »
A vouloir être flibustier
L’égo fait des dégâts
Et leur belle amitié
En vola en éclats.
Le hibou alla en prison
Quand lui conserva la raison.
Lorsqu’il le vit enfermé, le chien, ô combien
Préféra l’avoir laissé pour solde de compte
L’ambition de faire le bien
Est la seule qui compte.



mardi 19 avril 2016

Homélie

A l'approche des 40.000 pages visitées, je remercie tous mes lecteurs de France et de Navarre et les blogueurs de plus de 60 pays du monde qui me lisent. Merci à vous...
Homélie et bouquet.



Homélie

A toi qui me lit dans l’intégrité
Pour toi qui me relie à la disparité
A toi qui me relit par témérité
Pour toi qui me délie par charité
Pour toi qui sonne l’hallali de la vulgarité
Pour toi au pied du lit dans l’obscurité
Pour toi cette embellie de ma précarité
A toi les stimuli de la postérité
A toi mon oubli de l’altérité
Pour toi je rétablis la vérité
Pour toi cette homélie de la sincérité
Que je t’offre sur l‘heure
En rimes de mon cœur
Envers et contre tout
Mais en vers sur tout.

lundi 18 avril 2016

Tango vital

Un de mes amis, - médecin et excellent danseur -, me parle souvent de l'entropie en ce qui concerne l'évolution humaine. Sujet passionnant s'il en est, mais tellement "pointu" ; je n'en ai retenu que le mot grec dont elle dérive signifiant "transformation", ainsi que ces quelques rimes venues me titiller ces dernières nuits pour en témoigner.




Tango vital

Toute énergie procède de la vie
Dans l’existence réelle du temps
Que l’on ne peut nier malgré l’envie ;
Ce temps qui n’est que mouvement patent
De partout et nulle part défini
Où mon énergie est Esprit.

Quand on voit sa tête tous les matins
Il faudrait trouver un temps réversible
Le remonter dans un miroir sans tain
Avec cette fuite en avant pour cible
Retenant les heures d’un vrai bonheur
Sans mort pour offrir le malheur.

La présence d’esprit dans la matière
L’échange de chaleur de vies à vie
Qui sans mouvement seraient meurtrières
Font fi du froid tuant sans préavis ;
Point de hasard engendre vérité
Si on veut œuvrer en beauté.

Que le souhait de mon cœur juxtapose
Nulle limite à la joie de sagesse
Aucune usure aux beautés de la rose
Faisant de l’espace-temps une liesse
Mariant l’intuition à la connaissance
Pour naître enfant de l’innocence.