vendredi 1 avril 2016

L'ami Vertigo

J'aime bien l'expression d'une amie qui dit : " L'amitié est comme un train dans lequel on voyage ensemble. A chaque arrêt il y en a qui continuent, d'autres qui montent ou bien descendent." Ainsi se font de nouvelles amitiés et de nouveaux destins.
Ses dires ont remémoré un vieux poème écrit il y a plus de trente ans, que j'ai expurgé de mes archives... en souvenir d'un passager du train qui est descendu du côté d'Avignon.




L’ami Vertigo

Un soupçon ambigu
Pour un doux compagnon
D’amitié exiguë
Estampée maquignon,
Prunelle indigo
Paladin d’Avignon
Dont le tout à l’ego
Était de mauvais goût
Quand il mit l’embargo
Cet affable grigou
Sur nos petits magots.
Faux don de soi
Et vrai quant-à-soi,
Au bateau des copains
Se montra turlupin,
Le fieffé élégant.
D’un reniement aigu
Et sans aucun onguent
Son brin de ciguë
Tua la nostalgie.
Haro sur le brigand
Qui brisa l’énergie
Verso du parangon
En retrouvant vigie,
Vibrato d'un jargon
Aux vils préjugés
On perçu l’harpagon
Enfin dévisagé.
Dérangé, le gogo
Qui tel un naufragé
Chavira tout de go
Des arnaques obligées.
Un soupçon ambigu
Pour l’ami vertigo
Bout de vie contigu
À ce bel Hidalgo
Disparu tout d’un coup
Venu d'on ne sait où.

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