lundi 11 avril 2016

Au nom de Dèmos

Le sonnet contraint le récit à peu de mots. J'aime sa forme, outre la musique il est un hommage à la vie. Le sonnet peut s'adresser aussi bien  au coeur qu'à l'esprit... comme celui-ci.








Au nom de Dèmos

Le déshonneur au front, un brailleur dictateur
Déchaîna sur la France une malsaine haleine.
Faut-il tant de peines pour attiser la haine ?
Croire à quelle fureur pour apaiser nos peurs ?

Revient le temps des pleurs et des agitateurs
Subversive rengaine et violence inhumaine
L'arène de la rue refusant qu'on aliène
La paix et l'espérance aux faiseurs de malheurs.

De la sortie des urnes, ôtons-nous la psychose
D’un rasoir national comme aux jours de ventôse
Qui réclama du sang sauvant la république.

Louons l'homme et ses droits, épris de liberté
Le démocrate ardent qui fait autorité
Pour bouter hors du temps les déments fanatiques.





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