Le sonnet contraint le récit à peu de mots. J'aime sa forme, outre la musique il est un hommage à la vie. Le sonnet peut s'adresser aussi bien au coeur qu'à l'esprit... comme celui-ci.

Au nom de Dèmos
Le déshonneur au front, un brailleur
dictateur
Déchaîna sur la France une malsaine
haleine.
Faut-il tant de peines pour attiser la
haine ?
Croire à quelle fureur pour apaiser nos
peurs ?
Revient le temps des pleurs et des
agitateurs
Subversive rengaine et violence inhumaine
L'arène de la rue refusant qu'on aliène
La paix et l'espérance aux faiseurs de
malheurs.
De la sortie des urnes, ôtons-nous la
psychose
D’un rasoir national comme aux jours de
ventôse
Qui réclama du sang sauvant la république.
Louons l'homme et ses droits, épris de
liberté
Le démocrate ardent qui fait autorité
Pour bouter hors du temps les déments fanatiques.
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