vendredi 28 juin 2019

Non Dit

Que dire, si ce n'est proche du non dit ?....



Non Dit


Oriflamme de feu
Horrible âme de fer
Crépuscule de l’enfer
J’écris cet
Opuscule de l’avant
Pour la mémoire des temps.

Ignominieux printemps
Des insomnies de l’âme
Pour logorrhées de flammes
Sans disette
Des diarrhées du diable,
Marque ce grimoire effroyable.

Fournaise des cieux
Dont j’abhorre l’envieux
Vêtu d’or et carmin odieux
Brûle recette
Des bâtisseurs merveilleux
Par ce récit compendieux.




mardi 25 juin 2019

Gaffe à l'outil destructeur

Pour certains historiens, il existerait quelques ressemblances entre les années de l'entre deux guerres de 1935-1939 et notre époque présente ; souhaitons que le dénouement en soit différent...


Gaffe à l’outil destructeur


J’ai vu tomber les murs
De démarcation
J’ai entendu dans des murmures
Pleurer un grand mur des lamentations ;
Tout ça, - dit le qu’en dira-t-on -
Pas pour des rogatons
 Mais du fait de la cruauté d’outils
Désirant le pouvoir
Pour instruments mal emboutis
Dont l’or et l’argent servent d’étouffoir
Derrière des rideaux de fer
Ou autres grilles mortifères
La faux gardant toujours le dernier mot.
Le burin de Thor expert en dégâts
Devenu quelque peu marteau
Prônant des tyrans, les sagas
Se lia à l’étau ;
Ils désiraient ferrailler à foison
Pour enserrer tous les métaux
Dans des murs de prison.
L’étau ne desserra plus ses mâchoires
Quand le marteau en fit toute une histoire.
Il rencontra l'enclume
Qui lui dit pour des plumes
Comment vaincre à eux deux la résistance
De toute vivante espèce en souffrance.
Ensuite ce fut pour des clous
Que la belle faucille
Aidée de ses faux cils
Fit croire au loup plutôt qu’au vrai filou.
Tous étaient à la masse, et là
Vénérant le fric, créant des gaffes à
Outrance, leurs trésors de caroubleurs
Aidèrent l’étrangleur
A renier les êtres
En prenant leur argent pour murer leurs fenêtres.
L’établi s’installa vénal
Cherchant à clouer les becs sans marteau.
La faucille en fossoya tout le capital
Et l’enclume resta sur le carreau.
L’étau serra plus fort ses dents
Les mâchoires d’acier
Ecrasant bien mieux les sans dents.
Puis tout vint à se déprécier.
Chacun voulant de l’autre les affaires
Le marteau d'argent ouvrit les portes de fer !
Alors ce fut la guerre
Et bien évidemment la faux faucha tout ça !
Les murs n’entrainent que misère
Par le repli sur soi.
Les vivants se conduisent comme veaux ou dévots
Car à quoi bon être droit et d’équerre
Dès lors qu’on n’a pas le niveau ?
L'argent et le pouvoir mènent droit en Enfer
Sauf à sortir tête du seau
Quand les vraies souffrances rendent bon sens au sot.



vendredi 21 juin 2019

Je sais qui je suis

Comprenne qui pourra... Nonobstant, je me rappelle de cette charade d'enfance : " Je suis ce que je suis, je ne suis pas ce que je suis, si j'étais ce que je suis, je ne serais pas ce que je suis... Qui suis-je ?

Je sais qui je suis


Où es-tu ?
Où vas-tu ?
Toi l’homme qui marche
Pourchassé par la bête
Baluchon sur le dos.
Qui es-tu ?
Que fais-tu ?
A poser ton sac
Sur l’établi instable
A saisir tes outils
Pour comprendre la fable.
Qu’attends-tu ?
Que veux-tu ?
Toi dont la colonne d’épi
En fauche la pierre
Afin de lever le voile
Sur la substantifique moelle.
Que dis-tu ?
Que vois-tu ?
Qu’entends-tu ?
J’aime
L’éclair de la lumière
Et le bruit du tonnerre.