Pour certains historiens, il existerait quelques ressemblances entre les années de l'entre deux guerres de 1935-1939 et notre époque présente ; souhaitons que le dénouement en soit différent...
Gaffe à l’outil destructeur
J’ai vu
tomber les murs
De
démarcation
J’ai
entendu dans des murmures
Pleurer un
grand mur des lamentations ;
Tout ça, -
dit le qu’en dira-t-on -
Pas pour
des rogatons
Mais du fait de la cruauté d’outils
Désirant
le pouvoir
Pour
instruments mal emboutis
Dont l’or
et l’argent servent d’étouffoir
Derrière
des rideaux de fer
Ou autres
grilles mortifères
La faux
gardant toujours le dernier mot.
Le burin
de Thor expert en dégâts
Devenu
quelque peu marteau
Prônant
des tyrans, les sagas
Se lia à
l’étau ;
Ils
désiraient ferrailler à foison
Pour
enserrer tous les métaux
Dans des
murs de prison.
L’étau ne
desserra plus ses mâchoires
Quand le
marteau en fit toute une histoire.
Il
rencontra l'enclume
Qui lui
dit pour des plumes
Comment
vaincre à eux deux la résistance
De toute
vivante espèce en souffrance.
Ensuite ce
fut pour des clous
Que la
belle faucille
Aidée de
ses faux cils
Fit croire
au loup plutôt qu’au vrai filou.
Tous
étaient à la masse, et là
Vénérant
le fric, créant des gaffes à
Outrance,
leurs trésors de caroubleurs
Aidèrent
l’étrangleur
A renier
les êtres
En prenant
leur argent pour murer leurs fenêtres.
L’établi
s’installa vénal
Cherchant
à clouer les becs sans marteau.
La
faucille en fossoya tout le capital
Et l’enclume
resta sur le carreau.
L’étau
serra plus fort ses dents
Les
mâchoires d’acier
Ecrasant
bien mieux les sans dents.
Puis tout
vint à se déprécier.
Chacun
voulant de l’autre les affaires
Le marteau
d'argent ouvrit les portes de fer !
Alors ce
fut la guerre
Et bien
évidemment la faux faucha tout ça !
Les murs
n’entrainent que misère
Par le
repli sur soi.
Les
vivants se conduisent comme veaux ou dévots
Car à quoi
bon être droit et d’équerre
Dès lors
qu’on n’a pas le niveau ?
L'argent
et le pouvoir mènent droit en Enfer
Sauf à
sortir tête du seau
Quand les
vraies souffrances rendent bon sens au sot.
Bien écrit et donc bien dit. Excellente fable. Devrions-nous nous regarder en face et se désespérer les bras croisés ? Non. Mais il est évident que nous allons tout droit vers “une sélection naturelle” comme chez nos amis les animaux. Comprenez : Fort contre Faible – Grand contre Petit… etc. et donc des combats inégaux. L’amour c’est ce qu’il y a de plus vrai. C’est bête à dire mais c’est tellement vrai. Merci pour cette fable qui nous redit ce que nous savons déjà. Soyons optimiste !
RépondreSupprimerChristian