vendredi 28 juillet 2017

Fleur bleue

Mironton, mironton, mirontaine... Ainsi certaines rengaines imagent des pensées.




Fleur bleue

Elle se laisse vivre, couler avec le temps
Se rappelle les moments de doux printemps
Aimant l'arc en ciel,
Préférant le bleu au ciel
D’aucuns l’appellent Fleur bleue

Dans ses tendres années, point sûre de son cœur
Des amours à peines écloses, de son bonheur
Le papillon s'est envolé,
De peur d'être enrôlé
Certains la nomment Fleur bleue

Les jours gris s’égrenèrent avec grande tristesse
Implorant Melahel près des étoiles sans cesse
A penser aux mots doux
Espérant le redoux
Les uns la supposent Fleur bleue

Pour qui la croit naïve ou bien fragile
Elle n’est qu’amour secret ou bien docile
A tous vents elle se plie
Mais jamais n’oublie
Ceux-ci la proclament Fleur bleue

Fleur de joie, de tristesse, ou d'amour
Des larmes pour les cicatrices de son cœur,
Dans le pastel de sa vie
Elle repeint ses envies
Quelques-uns la disent Fleur bleue

Au bout des maux, de tout son cœur elle crie
Fi du démon, de son chapelet elle prie
Je t'aime un peu, beaucoup
A la folie, pas du tout
Même le bon Dieu la croit Fleur bleue


dimanche 23 juillet 2017

En mai l'ancolie...

Quand d'une simple photographie, peuvent naître des rimes...



En mai l’ancolie…

Si élégante sur ta tige
Quand je n’ai que vertige
De ma mélancolie
Toi ma belle ancolie
Discrète malgré ton fard
Luronne vivace
Apaise mes angoisses.

Si hardie et insolente
Quand je suis dans la tourmente
De ma triste débine
Ô ma belle colombine
Secrète à mon égard
En fringant oriflamme
Jugule mon vague à l’âme.

Derrière le miroir dépoli
J’ai assez de porter ce colis
Ecoute au moins le drame
Toi le gant de Notre-Dame
Vivre est une chose si rare
Qu’importe les foudres d’Adrastée
Quand on ne fait qu’exister.


mercredi 19 juillet 2017

Ô dieux !

D'un tunnel à l'autre... La vie sinue.





Ô Dieux !

La nuit a mangé le jour
Puis la mer la falaise
La mémoire dans la poche
Je comprends la démarche

Quoique interdit de séjour
Dans l’amer du malaise
Préhistoire de l’approche
J’entreprends la folle marche

A quoi bon dire bonjour
Remalaxer la glaise
Des kyrielles de reproches
Aux pieds de la grande Arche

Je suis sous l’abat-jour
Pour taxer l’épiclèse
J’ai quelques anicroches
Avec le patriarche

Bonne foi en contrejour
Obstinée loi de l’ascèse
Je me fais sonner les cloches
En surprenant l’oligarche

L’œil à travers les ajours
Du cœur fait l’exégèse
A l’esprit qui pétoche
Avant la dernière marche

Avec le patriarche
La mémoire dans la poche
Dans l’amer du malaise
A quoi bon dire bonjour.