L’hirondelle
C’est le vent, c’est du froid, c'est l’ondée, c’est
l'orage
L'horizon loin qui devient invisible et noir
Annonçant la fin de l'été du désespoir
L’avanie transformant la nature avec rage
Envolée vers son céleste pèlerinage
Plus de chance dès l’aube de l’apercevoir
Ici les larmes de pluie mouillent nos visages
Des bleues ramées se sont éteint ses doux présages
Seras-tu de retour dès le printemps nouveau
Gagner le nid douillet laissé à l'abandon
Du soleil te réchauffer de ses doux rayons ?
Fervents empressés nous veillerons les javeaux
Où truissotante, à tire-d‘ailes, nous verrons
Renaître la belle hirondelle aux environs.
Très beau sonnet sur un si beau petit passereau.
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