vendredi 7 juillet 2017

Trois heures

Au diable le temps des insomnies, jusqu'au matin qui lève !





Trois heures

Au glas du gros bourdon s’égrènent les trois heures
Trois heures pénibles dans la paisible nuit
M’assaillant de tourments, ravivant les ennuis
Tyrannique insomnie faisant battre mon cœur

Sous les draps en linceul la moiteur du malheur,
D’une aurore éclaircie s’envole un paon-de-nuit,
Effroyablement seul, je me floue, je me nuis
La lune va s’éteindre attisant ma douleur

Mes pensées vagabondent assoiffées d’espérance
D’un ciel où les étoiles abondent de brillance
Si je pouvais d'amour revivre ces années

Mollement mes paupières enferment la souffrance
Imposent au terme du matin la délivrance
Trois heures enfin à ne plus vouloir se damner.




2 commentaires:

  1. BRAVO pour ces vers
    qui viennent combler mes
    insomnies.
    ID

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  2. Merveilleuse expression mélancolique de cette agression poignante du spleen...
    TPL

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