Trois heures
Au glas du gros bourdon s’égrènent les trois heures
Trois heures pénibles dans la paisible nuit
M’assaillant de tourments, ravivant les ennuis
Tyrannique insomnie faisant battre mon cœur
Sous les draps en linceul la moiteur du malheur,
D’une aurore éclaircie s’envole un paon-de-nuit,
Effroyablement seul, je me floue, je me nuis
La lune va s’éteindre attisant ma douleur
Mes pensées vagabondent assoiffées d’espérance
D’un ciel où les étoiles abondent de brillance
Si je pouvais d'amour revivre ces années
Mollement mes paupières enferment la souffrance
Imposent au terme du matin la délivrance
Trois heures
enfin à ne plus vouloir se damner.
BRAVO pour ces vers
RépondreSupprimerqui viennent combler mes
insomnies.
ID
Merveilleuse expression mélancolique de cette agression poignante du spleen...
RépondreSupprimerTPL