dimanche 16 juillet 2017

Allez les gens

Dans l'histoire des Nations, la montée de la haine vient souvent de tribuns prôneurs de fausses vérités, qui attisent les braises par d'incendiaires souffles populistes afin d'assouvir leur égo, leur besoin de pouvoir.
Au titre de nos chères libertés (y compris d'expression) ces vers qui me taraudent...



Allez les gens

Leur haine me fatigue
Celle qui mène à la guerre
Qui tue l’enfant prodigue
A force de laisser faire
Par laxisme et incurie
Ce populisme d’écurie
D’Augias
On en a plein la besace
De leur vile audace
De leur fiel qui glace
De leur « allez-les gens ! »
C’est une offense
Qui veut dire allégeance
En nous traitant de populace.
Face à leurs grimaces
Mutilant la vérité
Nimbée d’austérité
Qui fait leur charité
Leur fonds de commerce
Prônant plus de misère
A en asphyxier le peuple
De vindicte en colère.
Ils nous bercent
De leurres
D'erreurs
Sur nos labeurs
Et l’argent du beurre
Pour plus de terreur.
J‘en ai marre
De me taire
Quand d’autres se terrent
Lâches et froids
Aliénant la vraie liberté
D’être et d’exister
Pour des totalitaires
Farcis de dictatures
Construisant des murs
D’une culture inculte
De leur rustre stature;
Marre d’entendre
Éructations et logorrhées
Marre de voir
Ces vieux beaux
Se vêtant de lambeaux
Pour des palais dorés
Intellos gauchos
Ou bobos fachos
Marinant dans la peine
Mêlant chondrilles et drilles
Faux cils et faucilles
Capitalisant leur haine
Transmettant leur gangrène
Et leur chant des sirènes.
C’est en investissant
Qu’on produit des richesses
A répartir justement
En fonction des faiblesses.
Le travail est social
Et non pas asocial
C’est l’entrepreneur
Libre qui crée de vrais labeurs.
Ces ronchons des égos
Qui bouffent sur nos dos
Livreurs de poncifs inégaux
 Aux joutes de matamores,
Sans leur arrogance
Ni leur grandiloquence
Mais avec clairvoyance
Allez les gens
Dégageons ces gens affligeants
Pour un bouton d’or
Boutons-les dehors.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire