samedi 28 mars 2015

Anniversaire

Robert mon père et Claudine mon épouse

Mon père était dans l'attente de la parution de mon recueil de poèmes et avait été quelque peu déçu que j'édite mon second roman avant ce livret de rimes. Je lui faisais lecture de temps en temps de l'un d'entre eux ; il avait particulièrement apprécié ce dernier qui lui rappelait un souvenir... J'aurais pu le publier dans mon blog le jour de la Saint-Valentin, mais comme le savent mes lecteurs, mon père nous a quitté ce 14 février. C'est donc en souvenir, à double titre que je vous livre ces rimes... Nous fêtons aujourd'hui avec Claudine nos 46 ans de vie commune.




Un soir d'amour

Je n’avais pas vingt ans, c’était au mois de juin
Nous marchions doucement sur le bord d’un chemin
Tous les deux exaltés, seuls en ce jardin d’ombre
Si heureux d’être ensemble nimbés dans la pénombre
De la nuit qui tombait. Je sentais en mon cœur
Mon sang qui bouillonnait, enivré de senteur
D’espoirs et de désirs, insufflés par l’amour,
Qu’en nous-mêmes en nos sens, font éclore en un jour.
Je l’aimais plus que tout, je n’aimais qu’elle au monde
Que ses lèvres rosées, sa jolie tête blonde
Ses longs cils et ses yeux toujours pleins de plaisir
Qui m’ont fait et me font toujours autant frémir.
Lentement chaviré, grisé par le parfum
Qui flottait sur son corps, beauté de la nature
Je saisissais sa taille et nos corps n’en firent qu’un.
En me penchant sur elle, j’écoutai le murmure
Que son haleine chaude exhalait de ses lèvres ;
Puis la serrant très fort, très fort contre mon cœur
Je mordais goulûment ses lèvres plein de fièvre.
Nous chutâmes pâmés d’ivresse et de bonheur,
Nous donnant, tel Vauban livrant sa citadelle
En douceur, d’un bel amour vif, pur, gai, charnel.



samedi 21 mars 2015

Illustration de "Minette"

Je rajoute la plume d'illustration du poème "Minette"
Gri-Gri et Luna


Minette

Ce poème accompagné de sa plume, est extrait de mon recueil de poésies intitulé "EMOIS, PLUMES & RIMES". Le livret complet sera publié courant 2015.


 


Minette

Donne-moi ma princesse aux prunelles d’amour
Ce trop-plein de caresses à l’envie que je vis
Lèche-moi de promesses ignorées par la vie
Viens réchauffer mon cœur de ta patte en velours.

Ma belle au moindre ennui te voilà qui accourt
De gros dos à l’appui, d’entrechats, poursuivi,
Je succombe à ton charme aux adresses assouvies
En câlinant ta peau, que mes doigts vifs ébourrent.

Dans ce monde cruel ou rien n’est peccadille
Blèche jungle asociale, aux rats vils qui frétillent
Face à l’adversité, que n’ai-je ton allure ?

De ta force féline alloue-moi ton armure
Du néant remonter par le chas de l’aiguille
Bondir et rebondir hors les jougs qui m’emmurent.




mercredi 18 mars 2015

Les Enchanteurs (suite)

Je sais, je sais... Beaucoup d'entre vous ont été frustrés de ne pas avoir pu visionner la vidéo de Guy et Yves que vous êtes nombreux à connaître, dans l'article sur les Enchanteurs. Mes progrès en informatique (sur les conseils avisés d'amis retraités) me permettent enfin de vous faire ce cadeau... Onze minutes de pur bonheur sur un morceau des LED ZEPPELIN groupe de rock britannique fondé en 1968 à Londres.
Les "Guives" que j'ai ainsi baptisé, c'est du magique et ils ne sont que deux... Cadeau en retour pour Angelo, Bruno, Raymond, Yves, les Princes... et vous tous...
Cliquez sur le lien "Yves et Guy" ci dessous pour visionner ce plaisir.




Le cadeau d'Angelo

Ayant créé une rubrique "gammes" je me dois d'alimenter mon blog de ces "Enchanteurs" qui font notre bonheur. C'est en fêtant notre retraite en Camargue, que l'ami Angelo nous a offert ce beau texte sur une musique de Maxime Le Forestier.
À l'amitié. Cliquez sur le lien ci dessous pour visionner le cadeau d'Angelo.

Une magnifique soirée
 Le cadeau d'Angelo

lundi 16 mars 2015

50 ans plus tard

Pays de Faim

Le rétroviseur est un instrument utile... Quoi que !
50 ans déjà que j'ai écrit les paroles de cette chanson sur une musique de mon ami Angelo pour le répertoire des Princes, le groupe musical dont je vous ai parlé dans un article précédent.
J'avais été influencé en 1968 en tant qu'étudiant géographe par un article de l'économiste démographe Alfred SAUVY " Bientôt 3 milliards d'hommes, dont 1 seul mange à sa faim".
Nous sommes plus de 7 milliards aujourd'hui et... Quoi dire, sinon relire le texte de la chanson ?


Pays de faim



Ils crient, ils pleurent, ils ont peur.

Ils prient, ils meurent, ils se leurrent.

Du pain, du pain, ils ont faim !

De terre ils trient quelques grains.



C'est le pays de la faim.

Les enfants tètent les seins

Des mères qui n'ont plus de lait

De n'avoir plus rien avalé.



Ils suent, ils grillent au soleil.

Ils tuent, ils pillent leurs pareils.

Du pain, du pain, ils ont faim !

De faim ils sucent leurs mains.



C'est le pays de la faim.

Las de manger des chenilles,

Des pères vendent leurs filles,

Juste pour un croûton de pain.



Ils peinent, ils gangrènent, ils se traînent.

Ils geignent, ils plaignent, ils s'étreignent.

Du pain, du pain, ils ont faim !

La fin ils l'espèrent en vain.


mercredi 11 mars 2015

Illustration de "Serment sur sarment"

Je rajoute une plume pour illustrer le poème "Serment sur sarment"

 

Serment sur sarment

Serment sur sarment

 8 mars 2015
Ce poème illustre avec la plume qui l'accompagne, le combat que mène régulièrement les soldats du feu contre les incendies dans le Sud de notre pays. Il se trouvera dans le recueil de poésies "ÉMOIS, PLUMES & RIMES" qui sera publié en 2015.


Serment sur sarment

Vends ton âme au diable
Feu vil, fou de vent
 Tu es détestable
Je me garde vivant.

Vrilles qui crépitent
Hideux décorum,
Tes fumées m’irritent
Je fais le maximum.

 Voir ton hydre affreuse
Gueule ailée de flammes,
D’une claque aqueuse
Il faut que je te crame.

Viens souffle putride
Autan afflictif
Pour ton air torride
Je serai décisif.

Vil violeur des arbres
Lâche psalmodie
D’un zèle de marbre
Je vaincrai l’incendie.

Pour ma terre cuite
Rasée et détruite
Où qu’aille ta fuite
Tu paieras ta conduite.