Trois mois déjà, je ne vois plus passer le temps... (On met du temps à comprendre que le temps s'accélère dès lors que l'échéance finale se rapproche).
Trois mois, l'âge de Lucas que j'ai pu revoir, et qui me fait songer à la lumière.
Nouveau monde
À peine né, vaillant, le voilà qui se
dresse
De lumière innée dont il a perçu la trace
Fier d’une origine jusqu’aux confins de
Thrace
De l’amour d’une mère à l’immense
tendresse.
Son corps ne triche pas, dénote son
adresse
De l’arc de transmission, belle flèche vorace
Il embrasse la vie avec ardeur et grâce
Chéri par un père qui soutient, le
redresse.
Pure floraison au temps des coquelicots
Du bel astre ascendant dont tu t’es fait
l’écho
Essaime cette joie de tes yeux qui
pétillent.
Tu empoignes les cœurs d’un sourire
permanent
Du ciel tu irradies ton amour immanent
Va en ce nouveau monde, entraine ta flottille.
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