Printanière
glissade
La feuille virevolte aux soufflements du vent
Rouge et jaune de mise, comme parure soumise
Aux tourments vivants de l’automne devant
Son invincible décroissance à l’arrivée promise.
L’arbre se
redresse à l’ivresse de l’averse
Libre enraciné de force jusqu’au ciel montant
Anesthésiant sa sève pour les rêves d’une adresse
Qui engendrera la vie en mémorisant le temps.
La tige croit, ondoie aux imposés de la rosée
Humble et souple d‘effort, mais colonne primordiale
Supportant l’existence de tous ces sens improvisés
Pour la renaissance du merveilleux chemin
végétal.
C'est magnifique Daniel, coloré, lumineux et parfumé comme un printemps ! :-)
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