Le
long mal
Elle est allongée à côté de moi
Dans sa belle jeunesse
Frappée tout comme moi
De la méchante ogresse
Qui se nomme
Carcinome, autre fiancée de l’homme.
Coiffée de son turban
Elle a la grâce des Indes
Décorée du ruban
Qu’on réserve au sultan
Ou bien encore aux dindes
Lorsque l’amour se nomme
Carcinome ou autre truc en somme.
Faute de prince charmant
Pouvant la ramener
De son profond sommeil
A l’abri d’hyménée
Pour l’infernal enfer,
Le vieil homme que je suis
Estampé du malheur
Observe la beauté de nuit
Clair de lune d’ennui
Qui luit, auréolée de frayeur.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire