Pourtant si entre expiration et inspiration la mort n'était qu'une apnée du présent ?
L’apnée du présent
Dans un couloir glacial et délaissé
S’abimaient deux âmes effacées
Perdus dans la nuit, éperdus d’amour
L’ultime étreinte estompait tout recours
Dans ce couloir d’hôpital délaissé
Un murmure unissait ces oppressés
- J’implore pour toi la sérénité
- Libre poussière est ce bien
mérité ?
- Qui te ronge ne peut toucher la fleur
- Sans toi je ne puis survivre au bonheur
- Nous avons tant discuté de Zénon :
L’Être « uni-vers » ne disparaît
pas. – Non !
- S’il te plait, demeure encore avec moi.
- Tantôt mon cœur… Merci pour tes émois…
Lugubre fin ces doigts enlacés gourds
La mort sûre acheva leur bref discours
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