La grande amie
Aussi loin que je vous souvienne
Mon cœur brûlant de mélancolie
Mon regard rivé les persiennes
S’imagine une abeille butinant
l’ancolie.
Je l’avais ainsi nommée ma
jolie damoiselle
J’escomptais saisir et ravir
son baiser
Elle me plaisait comme un
papillon avec ses envolées belles
Mais comment l’accoster avec
mon esquif mal aisé ?
Elle était devenue ma grande
amie pour la vie
Je n’avais pas anticipé qu’elle
ait pu disparaitre de ma vue
Elle habillait mon espace,
elle sublimait d’amour tout imprévu
Je n’avais pas vu que les larmes,
le malheur, allaient baliser ma survie.
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