dimanche 15 février 2015

L'arcane "sans nom"

Le poème du jour

Ainsi va la vie : de bons mais aussi de douloureux moments



Camarde Camarade

Ne pouvant éviter de croiser son chemin,
La cruelle ennemie nous prend souvent de court
A passer l'arme à gauche insiste sans recours
Et frappe la famille au tragique destin.

La faux de la mort rompt en un prompt tour de main
Au-delà l'au-delà, les attraits du parcours.
Elle ferme les yeux de la vie, de l'amour,
Puis loue le souvenir, comme ultime dédain.

Après l'effondrement, sous l'étendard en berne,
La camarde cruelle soutient des balivernes
Qui réchauffe les cœurs du récit des vivants.

Patiente à nos côtés, beaucoup moins redoutable,
Imposant le silence, dont on est redevable
Devenue notre amie, elle attend le suivant.


Suite aux interrogations attentives de mes lecteurs quant à ce poème, voici quelques précisions.
Je l'avais écrit début 2014 suite au départ douloureux de mon grand ami Patrick. La rude disparition de mon père ce 14 février ainsi que celle de Robert, un cher compagnon de jeunesse, portant le même prénom que lui et foudroyé le même jour, m'ont conduit à cette publication.


Patrick

Le soleil en Camargue
Papy Robert
Robert



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