Le poème du jour
Ainsi va la vie : de bons mais aussi de douloureux moments
Camarde Camarade
Ne pouvant éviter de croiser son chemin,
La cruelle ennemie nous prend souvent de
court
A passer l'arme à gauche insiste sans
recours
Et frappe la famille au tragique destin.
La faux de la mort rompt en un prompt tour
de main
Au-delà l'au-delà, les attraits du
parcours.
Elle ferme les yeux de la vie, de l'amour,
Puis loue le souvenir, comme ultime dédain.
Après l'effondrement, sous l'étendard en berne,
La camarde cruelle soutient des balivernes
Qui réchauffe les cœurs du récit des
vivants.
Patiente à nos côtés, beaucoup moins
redoutable,
Imposant le silence, dont on est redevable
Devenue notre amie, elle attend le
suivant.
Suite aux interrogations attentives de mes lecteurs quant à ce poème, voici quelques précisions.
Je l'avais écrit début 2014 suite au départ douloureux de mon grand ami Patrick. La rude disparition de mon père ce 14 février ainsi que celle de Robert, un cher compagnon de jeunesse, portant le même prénom que lui et foudroyé le même jour, m'ont conduit à cette publication.
Patrick |
Le soleil en Camargue |
Papy Robert |
Robert |
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