lundi 16 février 2015

Lily

La coupe n'était pas pleine...

En exergue de mon roman À l'ombre du Silence j'avais écrit :
"À celles qui ont chevillé mon âme : Ded et Lily".
Ded était ma mère, partie très jeune en 1983 d'une longue maladie, Lily était sa soeur, devenue la marraine de mon fils Jean-Christophe.
Lily vient de nous quitter brutalement, elle aussi, un jour après mon père et mon ami Robert. Je n'essaye même plus de chercher à freiner cette accélération du temps.
Pour mon fils et pour moi j'ai écrit cette nuit cette villanelle, que je dédie à notre chère Lily.



Lily

Lily a tant de tendresse
Lorsqu’elle m’a souri marmot
J’ai pu enfouir ma tristesse.

Remembré de ses caresses
Du cœur j’en ai fait magot
Lily a tant de tendresse.

Voilà toute ma richesse
Mettant l’émoi en lingots
J’ai pu enfouir ma tristesse.

Je suis empreint d’une ivresse
Qui berce le matelot
Lily a tant de tendresse.

J’ai ainsi trouvé sagesse
Quant au fond de mon ballot
J’ai pu enfouir ma tristesse.

Depuis je l’ai fait princesse
Devenant son Lancelot,
J’ai pu enfouir ma tristesse
Lily a tant de tendresse.



Titi et Lily

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