Après la villanelle, vous savez que j'apprécie particulièrement la forme poétique du sonnet. Ce nouvel écrit loue un baiser soufflé sur la paume de la main. Ce poème fera partie du recueil "Émois, plumes et rimes". J'y ajoute une plume de dernière minute.
Le baiser
J’ignore ou l’air fuyant portera mon
baiser
C’est le feu guérissant et c’est l’eau des
fontaines
Car je sais son destin et qu’il se doit
poser
Quelque jour n’importe où sur des lèvres
lointaines.
Que le son de mes vers si musical et doux,
Soulève à chaque souffle et gonfle les
écharpes,
Tel le cri des oiseaux ou les sanglots de
harpes
Atteigne le corps pur de ma pythie
hindoue.
Au fond d’un cœur muet gardant un rêve fou
J’entends le tétramorphe aux colonnes
d’Edfou
Révéler la lumière de l’amour fraternel.
L’embrassade audacieuse au-delà les
frontières
Loue la paix et met fin aux grimaces
guerrières
Féérique alluvion d’une foi éternelle.
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