Elles sont pour la plupart des poètes un véritable sujet de prédilection, source d'inspiration, la muse réelle ou virtuelle se trouve toujours évoquée.
Je
me souviens
Je
me souviens
De
ma jeunesse,
Devant
la mer immense
Prostré sur un rocher,
Prostré sur un rocher,
Je
pense
A tous ces jours passés, accrochés
A tous ces jours passés, accrochés
Cœurs
épris, en pleine liesse
Par l’amour qui coulait dans nos veines.
Par l’amour qui coulait dans nos veines.
Je
me souviens,
De
l’allégresse
Des
hauts sommets neigeux
Courant
sur les sentiers
Fiévreux
De
tous ces jours heureux, héritiers
De l’amour, de nos caresses
Écoutant l’envie gonfler nos veines.
De l’amour, de nos caresses
Écoutant l’envie gonfler nos veines.
Je
me souviens
De
nos faiblesses,
Du froid du vent glacé
Du froid du vent glacé
Lacérant nos
visages,
Lassés
Quand l'hiver peignait les paysages
Quand l'hiver peignait les paysages
D’un
amour mort sans compresse
De
l’oubli qui nous coupa les veines
Je
me souviens,
De
la détresse
Inondé
par des grains
De
larmes en cet endroit
chagrin
En criant mon fol amour pour toi
chagrin
En criant mon fol amour pour toi
Tel
un ange à sa déesse
Dans l’espoir de ranimer sa veine.
Dans l’espoir de ranimer sa veine.
Je
me souviens,
Je
le confesse
Nostalgique
musique
De
l’émouvante étreinte
Tragique
Dont
sur nos lèvres les empreintes
Distillée
par cette ivresse
Transmirent d’incessantes neuvaines.
Transmirent d’incessantes neuvaines.
Vraiment très beau, très touchant poème. Bravo.
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