Le fatras est un poème à forme fixe mêlant l'étrange au chimérique. Il date du Moyen Âge et a disparu avec la Renaissance. Il commence par un distique, suivi d'un onzain. Le premier vers du distique commence le onzain, et le deuxième vers du distique termine le poème qui contient donc au total 13 vers, dont deux sont répétés.
À France
Le parfum de la fleur a du
cœur la fragrance
D’icelui de ma mie tout
l’esprit de ma belle.
Le parfum de la fleur a du
cœur la fragrance
Vertige langoureux
attisant l’attirance
Vers la dame si pure
agitant ses brimbelles
Nos boutures engendrant tout
son sang de garance ;
Par tout ce fol désir, elle
a les préférences
On accepte libelles et on
paye sa gabelle
Pour les clés d’une terre au
bétyle à Cybèle
Et de ce grand amour recevoir
l’assurance
De tous ses êtres unis qui
en forment l’ombelle.
Elle a l’exhalaison cette
patrie de France
D’icelui de ma mie tout
l’esprit de ma belle.
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