mardi 25 avril 2017

L'oubli

Sommeil, mort, oubli, trois chloroformes des sens, les mêmes fondements sans dualité si ce n'est la vie qui elle, mémorise.


L’oubli

Dans ma nuit noire malgré la lune
Je contemple l’immense dune
Écoutant murmurer les vagues d'infortune
Se briser sur ses flancs, s'échouant une à une
Elles sont à ma mémoire
L’écho du désespoir.
Mon cœur de ses plaies entrouvertes
Se reflète dans ces eaux vertes
Triste,  de ces jours loin de toi
Palpitant encore aux souvenirs d'autrefois
A vouloir corrompre l’infini
De me rendre cet amour fini.
Quid des beaux jours où tu disais m'aimer
Promesse aux vents pour n'oublier jamais ?
Que reste-t-il de ces doux regards
De cette tendresse à mon égard ?
Plus rien ! Je tourne en rond
A la fatale confluence
Du Styx et de l’Achéron.
A quoi bon ressasser le passé !
S’il n’est de hasard, alors reste la chance
Bel amour, essuie l’oubli de tes pensées.
Les cris stridents des goélands
Viennent rompre  le silence
En tournoyant de folles danses
Costumés comme toi de leur plumage blanc.


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