Chimère d'enfer
Je contemple la plaine des amours ravagées
L’irrémédiable aubaine d’un diable soulagé
Par ces combats impitoyables de futurs damnés
Qui lui livrent leurs vies de leurs haines mélangées
Sur le dernier champ de bataille.
Je scrute l’horizon des âmes anéanties
L’inéluctable misère des oracles garantis
Par ces débats déplorables d’esprits ensevelis
Qui délivrent des spasmes de logorrhées avilies
Sur le dernier cri des entrailles.
Je toise le spectacle des idées foudroyées
L’irréfragable vérité des ondes déployées
Par ces ébats inestimables aux égards employés
Qui enivrent les cœurs de sentiments égayés
Sur la dernière ligne de faille.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire