Je n'ai pas eu la chance de connaître mes grands-pères du fait de l'hécatombe de la 1ère guerre mondiale. Ces rimes en leur honneur et pour ces vies brisées; la France a perdu plus de 1,3 million de soldats au cours de ce conflit. Le 6 août 1918 prenait fin la seconde bataille de la Marne.
On prétend que l'histoire ne se répète pas ; mais à l'image du temps, il semblerait néanmoins que l'orage revienne !
De grands absents
En l’absence de liens, que l’Amour est
aphone
Brutalement fossoyé pas la guerre immonde.
Vous étiez déjà morts quand je vins dans
ce monde
Las, gisait foudroyée une semence atone.
D’une vie malmenée dans l’éternel automne
Apprendre à s’élever quand l’envers vous émonde
En l’absence de liens, que l’Amour est
aphone
Brutalement fossoyé pas la guerre immonde.
Servile survivant aux bourrasques qui tonnent
Croire, croître et grimper en reflet de
l’osmonde
Vivre et crever à l’image de Rosemonde
Du vécu orphelin, tels sont les états d’âme.
Je vous sais côte à côte au long chemin
des Dames
Grands-pères retranchés dans la tranchée
sans âme
Brutalement fossoyés pas la guerre immonde
Martyrs assourdis du silence monotone,
En l’absence de liens, que l’Amour est
aphone.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire