dimanche 11 décembre 2016

Du temps de l'émigrette

J'en avais presque omis la musique du sonnet... Voilà l'oubli réparé.






Du temps de l’émigrette

Amours de jouvencelle englouties aux tréfonds
D’un cœur se débattant des pulsions de l’absoute
Quoi qu’ayant subies les oubliettes du doute
Vous voilà résurgentes à l’essor d’un greffon.

De l’envolée de l’aigle aux oublis des chiffons
Si imbibés de larmes et du sang goutte à goutte
Qui blessa le lion, gambergeant la déroute
À n'oser plus croire qu'au mythe du griffon.

Prémices de vie d’un univers scintillant
Par pudeur et effroi fauchées de faux-fuyant
Qui vit les ramener aux mirages de l’œil,

Lises aux scories du temps d'un volcan sommeillant
Pour une ultime étreinte aux desseins foudroyants
Qui peut les ranimer des ravages du deuil ?

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