En ce jour d'anniversaire des 2 ans de mon blog " PLUMES & RIMES ", cette plume faite avant la rime, m'a inspiré cette fable, où l'apologue évoque la dualité d'être d'un bord sans être aussi un peu de l'autre.
Par ailleurs elle est la 50ème fable (déjà !) publiée sur le site expert en la matière "Rue des Fables"
Par ailleurs elle est la 50ème fable (déjà !) publiée sur le site expert en la matière "Rue des Fables"
La
poule et le lézard
Une poule
sur la rocaille
Picorait les
déchets d’une chiche nature ;
Le lézard
des murailles
N’ayant
point jaugé la stature
De
la pondeuse en veille,
Voulut
réchauffer son sang froid
Aux rayons
du soleil.
Pour lui
ce fut le mauvais choix
Quand
l’autre, à sa vue, s’émerveilla
Le reptile
aux abois
Par la
ruse la déconseilla.
« Ne
te brûle pas à mes flammes
Pour ne
pas rendre l’âme
Tes yeux en ce beau jour
Sont des portes d'amour
Tes yeux en ce beau jour
Sont des portes d'amour
Ô ma
poule, retient ton bec,
Je suis
fils du Dragon ! »
« Petit
saurien peut me chaut tes salamalecs
Tu n’es en
rien un parangon !
Tu penses me
faire peur en grossissant ta chose
Quant à ma
puissance te voilà qui t’exposes ;
Écoute mes
poussins :
Tous, ils piaillent
de faim. »
Le reptile
et malin
Très agile
et rapide
Il sait
n’attendre aucun câlin
De la
gallinacée stupide.
Du monstre
il en oublie le feu
Et
déguerpit perdant sa queue
Qui
frétille
Pour
tromper la pupille
De celle opportunistement
Qui d’un
coup de tête en avant
Planta son
bec en dard
Sur
l’appendice allongé qu’elle déchiquette,
Croyant se
farcir le lézard
En fêtant
sa conquête.
Lors il
n’y avait plus lézard
Ni
vraiment de hasard.
Dans un
état stressé
Il faut
garder sa tête
Et qui
est trop pressé
Ne récolte
que miettes.
Celui qui
veut trop s’élever
Trouve qui
le terrasse
Quand bien
même devant toute force levée
L’adroit
sauve la face.
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