Le comble en matière de blog, c'est par la mémoire de mon ordinateur que je redécouvre des souvenirs animés. Et quels souvenirs... En cliquant sur l'année des photos, vous découvrirez les vidéos attachées.
Dans la gaieté de ces fêtes j'ai aussi expurgé des rimes vieillies qui saluaient tout un chacun de l'organisation de ces enjouées et bonnes ripailles... Je donne au texte ce titre : "Odalabouf". (Pourquoi ne puis-je m'empêcher de penser fugacement à Platon et à son allégorie du sac de peau ?)
Comme pour le précédent article, ce sont des vers faciles... mais ô combien fragiles... de bonheur.
Amis, continuons de gravir notre chemin...
Amis, continuons de gravir notre chemin...
2006 |
2010 |
Odalabouf
Antan c'était la belle époque
Tout comme aujourd’hui la fête
Par la réputation d'une certaine bicoque
Du fait d'une gaie doublette
Où elle et lui, portent élégamment la
toque
Dès lors, l'un en oublie tête et colloques
Et l'autre ces soirées anisette
Même le "sans faim" vient voir ce que l'on
croque
Émoustillé par la belle andouillette
En proposant d'offrir sa propre pendeloque.
Je vous le dis c'est ça la belle époque
Gâté par les sauces et les blanquettes
Les panses garnies et ventriloques
On remet ça dans de boulottes assiettes
Fuyant régimes ou autre œuf à la coque.
Au début de ce repas univoque
Voilà que l'un demande les burettes
Quand l'autre se gratte les breloques
Un œil envieux sur les cassolettes
Du chef qui officie et du cuistot qui invoque.
Soudain plus personne ne soliloque
Savourant goulûment les secrètes recettes
Sarriette, bouffette, ciboulette
débloquent
Des papilles engourdies et pour le peu
pompettes ;
Le moment est venu ou certains se
défroquent.
Insatiables gourmands, de saveurs on
suffoque
Alternant amourettes, crevettes,
aiguillettes
C'est l'affamé qui délire d'Orénoque
A l'écoute du sevré poussant la
chansonnette
Fort temps d'émotion supplantant l'art
baroque.
Puis vient la déconne et les jeux
équivoques
Une coquette dévore ses crêpes Suzette
Une autre se pâme des desserts qu'on ne
troque
Contre rien d'autre qu'un excès de diabète
Je vous le redis, c'est ça la belle époque.
C'est aux aurores que quelques foies en
loques
Gardent souvenir du bon coup de fourchette
Et à l'heure ou va chanter le coq
Ripailleurs prophètes de la bonne
franquette
Constatent une fois de plus que ce n'était
pas du toc.
Alors faites grâce au poète
Avant que je n'entende que l'on se moque
De ces quelques vers qui ne valent pas
tripette.
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