Coup de foudre
Depuis le court instant où votre ardent
sourire
S’est offert à moi, doux, charmant et engagé
En croisant mon regard, vous avez pu y
lire
Que j’étais malheureux autant qu’un naufragé.
Vous auriez pu passer et me laisser en
route
Mais vous n’avez pas pu me détourner les
yeux
Je vous ai donc souri, cela encore j’en
doute
Si j’ai fait cela, c’est en remerciant les
cieux.
Aux parfums doux et frais d’herbes et de
romarins
Que vinrent rafraîchir de légers vents
marins
Nous avons succombé aux fleurs de nos
assauts.
Tous deux auprès du feu afin de nous
éprendre
Je vous réchaufferai, je remuerai la
cendre
Et je vous bercerai comme on berce un
berceau.
Bercée ainsi auprès d'un doux feu... Le rêve... Très beau et très touchant sonnet
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