Sans sas
Périr en paix de morne vie, la sinécure
Quand le déni de fin, triomphe du moi-je,
Minable pis-aller d’assaut Moyenâgeux
Obtus, n’occulte en rien l'effroi de la
morsure.
Au trépas consenti de l’ilote insécure
Qui, sujet tabou, regarde en face l’enjeu
Remettant l’avenir, dès qu’on trépasse, en
jeu,
À la mort interdite, offre son sourd
murmure.
Au tréfonds, assailli, par cet émoi
lugubre
Fort dans l’être, envahi du venin
insalubre
Je m’étends, oppressé ; je t’entends, c’est
tentant,
Je t’attends, l’âme au poing ; j’ai déjà
l’expérience
D’une étoile filante, bien avant
l’existence.
Peu m’en chaut la Mort ! Je viens déjà du néant.
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