samedi 10 juin 2017

Le rameau d'olivier

Ces quelques vers pour (en)chanter deux amis, l'un est tourneur, l'autre est derviche.




Le rameau d’olivier

C'était un jour de juin, un matin d'infortune
Que mon ange de foi à l’amour résolu
Vers d’autres cieux ayant préféré l’absolu
S’est en aller de Terre oubliant nos lacunes.

Dans le bleu de l’immense infini dissolu,
Du calme, empreint de douceur de lueur de lune
Je contemple du ciel les étoiles une à une
Espérant trouver laquelle a eu son dévolu

En admirant le bel univers qui scintille
Souffle coupé, la larme à l’œil, le cœur en vrille
Je honnis ce destin que la faux m’a soustrait

Qu’un rameau d’olivier me serve d’apostille,
D’offre de paix, de ma prison ouvrir la grille,
Mélopée nostalgique absolvant le secret.




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