Le riche, le pauvre et le temps
Dans
la capitale des tsars
Un naufragé du temps s’en vient trouver refuge
L’alcool
frelaté comme haie calorifuge
A
l’hiver glacial, car ce n’est pas un chançard.
La
pire des saisons pour des biens moins que rien
Comment
survivre dans la rue
Par
un froid sibérien
Sans
être secouru ?
Fi,
les amoureux de la Venise du Nord
Ne
trouvent rien de plus magique
De
la voir prise aux glaces, alors
En
offrant son visage unique
De
joyaux architecturaux
Des lustres magistraux
Des lustres magistraux
Le
musée Fabergé
Quelques
nuits libertines
Les
fastes des palais
La
vie de Raspoutine.
Immortelle
Saint-Pétersbourg
Supportes-tu dans tes faubourgs
A
l’ambiance propice au grand
Ces
dualismes malheureux ?
Le
fortuné qui tue le temps
Quand
le temps tue le miséreux.
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