Au pont des souvenirs
A mon ultime soupir
En
passant le pont
Puisque
l’on doit mourir
Sans
faire le crampon
Que
ce soit à Venise,
J’y
ai tant de souvenirs
Qui
me grisent !
Pourquoi
pas un éloge ?
Que
l’on me mette en toge
Que
l’on me fasse doge
Que
la belle lagune
Aux
doux reflets de la lune
Me
sertisse de ses dons
Me
chante sa mélopée
De
la grande épopée
Que la basilique sonne le bourdon
Enivré
par la camarde.
Dans
les lueurs blafardes
Buvons
encore un coup mes camarades
Une
rasade, au carnaval, à la mascarade
Tout
en pieds rimés
Toujours
grimés
Et
pour mon cas
Un
dernier verre de vodka
A
la santé
De
la grande cité
Pour
flatter mon indécente vanité.
Que
vaque ainsi ma dernière volonté
Que
vogue pour le pitre
Dans
l’éternité, cette épitre
De
mes dernières vérités.
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