mercredi 27 septembre 2017

Rex vociférateur

Étrange monde vers lequel on évolue, aussi bien mondial que national, où l'on s'invective, où l'on montre les dents, où chacun veut prendre le pouvoir quitte à détruire l'autre... A s'interroger sur la disparition des dinosaures d'où ce titre...

Rex vociférateur

Au vent des spasmes intégristes
J’ai dû perdre la piste
Qui mène à aimer son prochain

Aux bans d’incendiaires fumistes
Le couperet persiste
A renier les droits humains

Feus Marat et Fouquier-Tinville
Ravivent grand péril
Par l’entremise de leurs fantômes

Au feu, hurlent les imbéciles
Pyromanes fébriles
A conserver tous les symptômes

Au fond l’angoisse aux tripes est rude
Branlant de solitude
Les rues où l’on se croit échu

Offrir la prison gratitude
On saisit l’attitude
D’une démocratie fichue

Aux larmes du rouge sang d’égaux
On en perd le magot
De nos libertés héritées

Aux armes au rouge clan des maux
Nous entendons les mots
Des aliéneurs de vérité

Alarme au peuple qu’on moleste
De promesses indigestes
La liberté montre son sein

A l’arme du foyer funeste
Il faut qu’on admoneste
Le mégalomane assassin

Ce soir empreint d’un grand dégoût
Il faut purger l’égout
Des fientes au relent de vautours

La nuit en endormant les loups
J’ai pu creuser le trou
D’une oubliette sans retour

Au jour de ma levée d’écrou
Qu’on prenne alors les clous
Pour ériger des croix d’amour



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire