D’un murmure à l’autre
Ces jeunes mots d’amour dans un murmure
Comme obole
Tant aiguisés par la jeunesse
Cabriole
De mots désormais déguisés
Par l’indicible vieillesse
Au creuset de son mémorial musée
Temple de soupirs désabusés
Des extases de jours heureux
Des souvenirs lumineux
Aux temps illuminés
Autant enluminés
Dans l’estaminet
Des canons d’adolescence
Ivresse d’évanescence
Estompant dans la venue d’une froide bise
Ce premier baiser éternel
Seule empreinte mortelle
Pour mes tempes grises
Dans ce temps qui ne grise
Plus que la traitrise
A transformer les mots
De la douleur des maux
Pour un vitrail d’émaux
D’une insolente église
Où l’essai d’une prise
Ostie soutenant les émois
De ce frisson de mauvais aloi
Qui entourloupe de borborygmes
La parole
Et fait en quelques rimes
Un symbole
Du murmure de ces vieux mots d’amour
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire