Le
coq et ses poules
Socrate nous parle du coq
Courageux autant que sacré
Ces volatiles de bicoques
Se font néanmoins
massacrer.
Serein parangon des animaux
vaniteux
Beau, curieux, crête
rouge, élégants barbillons
L’histoire d’un coq
chichiteux
M’amène à le défendre plus
que de raison ;
Des doutes le rongeant
entre faire et ne faire,
Vont en démotiver son
chant
Arrêtant l’horloge des
champs
Entérinant toute
l’affaire.
Le retour d’une poule
qu’il avait aimé
Le forçait à choisir et
donc à renoncer
L’obligeant au deuil des
autres gallinacées
Gommant celui de qui il
l’avait déjà fait.
Ni détaché, ni libre, il
ne pouvait choisir,
Meurtri sous la pression,
par son indécision.
Il dit ne plus vouloir chanter
ni reproduire
Se passant du croupion
dans cette indivision ;
Il ne vola plus dans les
plumes.
Son sérail sans œufs se
déplume.
Si tant est que son
maître, qui n’était devin
En amour quelque peu
bourrique,
Trouva un autre coq
lubrique
Et festoya le nôtre au
vin.
Il n’est point de patience
en amour aux abois
Il n’est que troubles
déments qui se manifestent.
Vrai ! L’indécision
est funeste,
Sur, tout autant qu’un
mauvais choix.
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