Le pont
Avancer
prudemment sur un pont,
C’est
bâtir, aimer, et oublier
Tous les
affreux maux noirs essuyés
Itou les jolies voltes
des blancs jupons.
Passer par l’Au-delà
Quand l'infini modela
Par le
grand arc en ciel
Pont liant
Terre au ciel,
C'est gruger Lucifer
Sur le chemin
des portes de l’Enfer
C'est jouissif à mort
C'est poursuivre encore
C'est jouissif à mort
C'est poursuivre encore
A l'image des
passages de vie
Ce long chemin indiquant le château du Graal.
Sublime coupe
initiatique poursuivie
Du noir du
blanc du rouge exorcisant le mal
Par l'athanor des constructeurs pontifes
Vêtant
de ces couleurs leurs ouailles
Pour cacher le vrai motif
En érigeant d'infranchissables murailles.
Le passage
du pont en devint périlleux
Un lien mystérieux
entre des lieux
De l’exode
à l’hégire
Sans avoir d’élixir
Qui de la
coupe aux lèvres
A vu
verser le sang
Subir les
injustices et endurer les fièvres
Et implorant en vain l’innocent ;
La matière
dut donc libérer l’âme
Et la nature
en livrer le sésame.
Par la
couleur du feu
Par la
beauté de l’eau
La foi en boutefeu
Chacun peut du pont, percevoir le grand ruisseau
Lui révéler le vert de
l’espérance
Dans le rouge
du sang, - car la rose fleurit
Entre des
feuilles vertes -, laissant l’apparence
Que le bleu essentiel des Saintes Marie,
Qui de
l’âme et la fleur ont leurs saintes manies,
Prévaut sur la sève, seule base du pont
Qu'elle invite à passer sans mythomanie
Jusqu'à l'arc
de lumière pour gagner le pompon
Qui tout droit à l'envers
N'est point rouge mais vert.
Qui tout droit à l'envers
N'est point rouge mais vert.
"Franchir un pont c'est oublier les affreux moments noirs" tellement bien dit et réaliste" faut-il encore avoir le courage la force de le franchir.
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